Adèle Haenel raconte « la violence » du procès de Christophe Ruggia qui l’a fait « craquer ».

Adèle Haenel raconte « la violence » du procès de Christophe Ruggia qui l’a fait « craquer ».
Adèle Haenel raconte « la violence » du procès de Christophe Ruggia qui l’a fait « craquer ».

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

VIOLENCES SEXUELLES – « Il faut voir la violence d’entendre tous ces mensonges accumulés par un homme qui a agressé sexuellement l’enfant que j’étais. » Ce lundi 16 décembre, Adèle Haenel était au micro de Inter, où elle est revenue sur le procès de Christophe Ruggia, comme le montre la vidéo en haut de l’article.

« J’ai essayé de tenir, de donner un maximum d’éléments concrets et matériels [au tribunal]. Et il dit des bêtises », se souvient la comédienne, lors d’un entretien avec Sonia Devillers. Figure de proue du #MeToo français, elle a perdu patience dès le deuxième jour, dans une ambiance glaciale et a déclaré à haute voix : « Mais tais-toi ! » à Christophe Ruggia, avant de sortir en trombe de la salle d’audience du tribunal correctionnel de Paris, mardi 10 décembre.

Ce jour-là, cinq ans de prison, dont deux peines de prison, ont été requis contre le réalisateur pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Il était également exigé que Christophe Ruggia soit inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles et qu’il lui soit interdit d’entrer en contact avec la victime, qu’il doit également indemniser.

« Agression de trop »

« L’agressivité de trop, c’est quand il a dit “Adèle Haenel, je lui ai donné son nom”. Ce n’est pas vrai, c’est faux, c’est un mensonge. Et c’est plus de violence », poursuit la comédienne sur France Inter, ce lundi. Avant d’ajouter : « Pour moi, cela me rappelle quand j’étais sur son canapé et qu’il me disait : “Sans moi, tu n’es rien.” C’est la même chose qu’il a fait là-bas. C’est sa violence et son arrogance. C’est ce qui m’a fait perdre mon sang-froid. »

L’affaire a été révélée en 2019 par une longue enquête menée par Mediapart. Dans celui-ci, Adèle Haenel dénonçait l’influence du réalisateur, peu connu du grand public, lors de la préparation et du tournage du film Les Diables, à l’été 2001. Puis un « harcèlement sexuel permanent »de la ” touchant » répété et ” baisers forcés dans le cou »qui aurait eu lieu chez lui et dans plusieurs festivals internationaux.

Refusant dans un premier - de saisir la justice, la star du cinéma français a finalement porté plainte quelques jours après l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris le 6 novembre 2019. » J’ai parlé parce qu’il était devenu impossible de se taire. » a-t-elle expliqué le premier jour du procès. Le tribunal rendra sa décision le 3 février.

Voir aussi sur HuffPost :

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les pompiers du Tarn se rendent à Mayotte pour aider à rechercher des victimes
NEXT pourquoi Jean Dujardin ne regrette pas sa brève expérience aux Etats-Unis