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Entretien En 1978, Agnès Fichot est la collaboratrice de Gisèle Halimi dans le procès pour viol d’Aix-en-Provence, à la suite duquel la loi sur le viol évolue. Cette semaine, elle s’est rendue à Avignon pour suivre les plaidoiries de la défense au procès pour viol de Mazan. Entretien.
Pour aller plus loin
C’est au milieu d’insultes et de crachats que Anne Tonglet, 28 ans, et Araceli Castellano, 23 ans, deux jeunes femmes belges, arrivent au palais de justice d’Aix-en-Provence, les 2 et 3 mai 1978, pour le procès des trois hommes accusés d’avoir les viola, une nuit d’août 1974, dans une crique près de Marseille. Un procès qui intervenait après quatre années de procédure, durant lesquelles ils s’étaient battus, avec leurs avocates Gisèle Halimi et Agnès Fichot, pour que l’affaire soit jugée aux assises. Elle a conduit à condamner les prévenus à des peines de réclusion criminelle – six ans pour l’un, quatre ans pour les deux autres – et a notamment permis, dans la loi de décembre 1980, une définition plus précise du viol.
Depuis le début du procès dit du « viol Mazan » à Avignon, le parallèle est souvent fait avec celui d’Aix. Agnès Fichot, qui faisait ses débuts comme avocate, avait alors 27 ans : jeune collaboratrice de Gisèle Halimi, elle avait plaidé dans cette affaire. Elle a maintenant 75 ans. Toujours impliquée dans la défense des plus vulnérables, elle s’est rendue à Avignon la première semaine de la plaidoirie.
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