Pierre Sage et Rayan Cherki devant la presse avant la réception de l’Eintracht Francfort en C3

Pierre Sage et Rayan Cherki devant la presse avant la réception de l’Eintracht Francfort en C3
Pierre Sage et Rayan Cherki devant la presse avant la réception de l’Eintracht Francfort en C3

Ce mercredi après-midi, Rayan Cherki et Pierre Sage se sont présentés aux médias avant le match de la 6ème journée de Ligue Europa. Les deux hommes se sont entretenus un peu plus de 24 heures avant que le club allemand ne reçoive le premier gros choc de la semaine.

Le premier match contre Francfort a lancé une série de deux grandes affiches, que pensez-vous de ce calendrier ?



Nous gérerons le match contre Francfort, puis en fonction de ce qui se passera demain, nous déciderons de notre approche pour Paris. Il y a une logique d’étapes : on prend la première, puis on se concentrera sur la suivante. Leur principale force réside dans leur capacité à se projeter rapidement vers l’avant, notamment après avoir récupéré le ballon. Ils mobilisent huit joueurs en phase défensive, tandis que deux attaquants restent en position « sortie ». Cette organisation leur permet de créer de nombreuses opportunités. Mais cela peut aussi ouvrir des espaces lors des phases de transition, ce qui nous offrira des opportunités. »

Comment gérez-vous la gestion du groupe ?

« Pour arriver là où nous en sommes aujourd’hui, nous avons dû franchir de nombreuses étapes. Nous l’avons fait efficacement. Aujourd’hui, nous sommes dans une nouvelle étape et ce match va nous permettre de mesurer où nous en sommes. Concernant la valeur de l’adversaire, je ne peux pas me prononcer précisément : il y a toujours une différence entre une valeur potentielle et une valeur affichée. Cependant, cette équipe est parmi les plus compétitives que nous ayons affrontées cette saison. Mais nous avons déjà joué contre des grands noms de notre championnat, donc nous sommes prêts pour ce type de confrontation. Nous affronterons une équipe un peu différente de celles que nous avons déjà rencontrées. Cela dit, nous avons battu Nice, qui est une très bonne équipe dans notre championnat, avec trois buts d’avance. Je pense donc que nous sommes capables de relever ce défi. »

Que demandez-vous aux joueurs avant ces matches ?

« Je demande aux joueurs de préparer chaque match avec rigueur et ambition, car c’est la meilleure façon d’aborder les suivants. Nous jouerons dans trois compétitions différentes. En termes de gestion d’effectif, il est évident que l’on peut donner plus de - de jeu à certains joueurs si nécessaire. Toutefois, si cela n’est pas nécessaire, nous n’utiliserons pas cette option. »

Voyez-vous une amélioration dans l’équipe ?

« Construire un jeu d’équipe prend du -. Il est aujourd’hui difficile d’évaluer précisément où nous en sommes par rapport à nos objectifs finaux. D’un autre côté, nous pouvons mesurer nos progrès par rapport à notre point de départ. Nous avons fait des progrès, mais cela reste une tâche à long terme. Réussir plus de 5 ou 10 matches est à la portée de nombreuses équipes. Mais les grandes équipes restent performantes sur 40 matchs et plusieurs saisons. Nous avons beaucoup travaillé sur les transitions, et je pense que nous avons encore une marge d’amélioration sur la défense de position. Même si des améliorations sont visibles, des progrès restent possibles. »

Pensez-vous que Rayan Cherki est devenu le facteur X de l’OL ?

« Rayan a su lier son talent à ses objectifs et aux perspectives qu’il souhaitait se donner. Tant qu’il n’avait pas conscience de ce chemin, c’était compliqué de le gravir. C’est un long voyage, qui dépend de sa capacité à perdurer dans le -. Il y avait une prise de conscience de sa part, et en tant que staff, nous avons décidé de l’accompagner dans cette démarche. Je pense que Rayan a toujours été à l’écoute, mais c’est surtout dans la mise en œuvre et dans le - qu’il y a eu des lacunes. Aujourd’hui, il profite des bons retours et des encouragements, qui le poussent à mettre son talent à la hauteur de ce qu’il aurait dû afficher il y a longtemps. »

Trouvez-vous que Rayan a changé ces dernières semaines ?

« Lorsque Rayan Cherki a prolongé son contrat et s’est pleinement investi dans notre saison, nous sommes entrés en mode « projet » avec lui. Le but est de l’aider à devenir le joueur qu’il peut être. Ces travaux avaient déjà commencé l’année dernière, mais les événements de l’été n’ont pas permis de les transformer. Nous travaillons individuellement avec lui, mais nous lui demandons également de jouer un rôle actif : être le capitaine de son propre développement. »

Au tour de Rayan Cherki

Vous avez hâte de commencer cette grande semaine ?

« C’est une belle semaine qui nous attend. Nous avons bien débuté à Angers, mais nous sommes pleinement concentrés sur le match de demain. Nous savons que Francfort est en bonne forme. Ça va être un grand match, on va tout donner et c’est seulement après qu’on pensera à Paris. »

Comment expliquer votre début de saison ?

«Je n’ai pas beaucoup changé. J’ai toujours été un joueur qui aime le football et le travail. J’ai simplement trouvé l’homme et le footballeur que je voulais être, et c’est ce qui fait la différence. Cela se ressent à chaque match. Je fais de mon mieux pour l’équipe et j’essaie de faire plaisir à mes coéquipiers et aux spectateurs. J’ai envie de prendre du plaisir sur le terrain, de faire plaisir aux autres et de ramener un peu du football d’avant. Plus vous jouez, plus vous vous sentez bien, et plus vous créez des automatismes avec vos coéquipiers. Cela permet de maintenir un niveau régulier. Je suis là pour donner le maximum dans le - de jeu qui m’est imparti. Mon objectif est d’être le meilleur à chaque fois que je suis sur le terrain. Je regarde beaucoup mes matchs, cela me permet d’identifier les points où je peux m’améliorer et de trouver des moyens d’embêter l’adversaire. En formation, nous travaillons beaucoup sur ces aspects. »

Qu’est-ce qui compte le plus quand on est sur le terrain ?

« Je suis quelqu’un qui veut faire plaisir, qui essaie de réaliser de grandes choses avec le ballon tout en restant efficace. J’aime dribbler et jouer avec joie. J’ai eu beaucoup d’idoles, mais celle qui m’inspire le plus est Cristiano Ronaldo. Sa longévité est exemplaire, et c’est de lui qu’il faut prendre exemple. »

Que représente pour vous la Coupe d’Europe ?

« J’ai eu la chance de disputer une demi-finale de Ligue des Champions, mais j’ai envie de vivre des choses exceptionnelles avec l’OL. Mon rêve est de remporter un titre ici et de vivre de belles épopées dans toutes les compétitions. »

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