Le secteur du football professionnel français, qui représente quelque 39 000 emplois directs et indirects, souffrira de la baisse des recettes des droits télévisés, ce qui pourrait « mettre en danger des milliers d’emplois locaux ». Telles sont les conclusions d’un baromètre établi par le syndicat patronal des clubs, Foot Unis, qui regroupe les 46 équipes professionnelles des championnats de France.
Après avoir promis d’obtenir un milliard d’euros par saison, et avoir vu son appel d’offres échouer, la Ligue de football professionnel (LFP) a dû ravaler ses ambitions et vendre les matches de Ligue 1 – première division masculine – pour un montant annuel de près de 500 millions. euros à DAZN et BeIN Sports. Une baisse significative par rapport au contrat précédent, de 624 millions d’euros.
Foot Unis, dirigé par Laurent Nicollin, également président du club montpelliérain, dresse un état des lieux quantitatif du secteur professionnel. « Avec la baisse annuelle d’environ 25 % des recettes audiovisuelles pour la période 2024-2029, les clubs français risquent d’être contraints de réduire leurs dépenses »explique l’organisation. « Une situation qui pourrait mettre en péril des milliers d’emplois locaux, sans compter le financement du sport amateur également touché par cette baisse de revenus »ajoute-t-elle.
Une dépendance aux droits télévisuels
Après avoir promis d’obtenir un milliard d’euros par saison, et vu son appel d’offres échouer, la Ligue de football professionnel (LFP) a dû ravaler ses ambitions et vendre les matches de Ligue 1 – première division masculine – pour un montant annuel de près de 500 millions d’euros. à DAZN et BeIN Sports. Une baisse significative par rapport au contrat précédent, de 624 millions d’euros sur la saison 2023-2024. Le chef de l’organisme, Jean-Marc Mickeler, les avait appelés à réduire rapidement leur masse salariale.
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Mi-novembre, la DNCG a notamment imposé à l’Olympique Lyonnais, dont les comptes sont dans le rouge, une interdiction de recrutement et une rétrogradation à titre conservatoire en fin de saison si la situation ne s’améliorait pas. D’autres équipes sont confrontées à ce type de mesure : c’est le cas de Bastia, Martigues et Ajaccio en Ligue 2, tandis que la commission fédérale DNCG continue d’entendre les clubs sur leur budget.
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