Ce que nous avons dit au Président de la République

Ce que nous avons dit au Président de la République
Ce que nous avons dit au Président de la République

Publié le 9 décembre 2024

Après la censure du gouvernement Barnier motivée par notre refus de voir appliqué l’année prochaine un projet de budget d’austérité, injuste et essentiellement dirigé contre le monde du travail, les services publics et les collectivités locales, nous avons – en responsabilité – voulu, avec André Chassaigne, président de le groupe GDR à l’Assemblée nationale et Cécile Cukierman, présidente du groupe CRCE-K au Sénat, répondent favorablement à l’invitation au dialogue du président de la République.

Nous avons voulu réaffirmer notre attachement à un changement profond de la politique menée par le Président de la République et ses gouvernements successifs depuis sept ans.

Ce changement que nous réclamons ne peut – et c’est ce que nous lui avons exprimé – se faire sans tenir compte du choix démocratique exprimé par les Français lors des élections législatives de ce mois-ci. juillet dernier.

La nomination d’un Premier ministre de gauche, porteur d’un projet de transformation écologique et sociale, conformément aux résultats d’un vote que le Président lui-même a provoqué, est une de ces conditions essentielles.

Le futur gouvernement doit s’inscrire dans une feuille de route politique suffisamment claire, apportant des solutions à nos concitoyens et accompagnée de mesures d’urgence à la hauteur des défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Nous avons soutenu la nécessité d’une conférence sociale et exprimé les mesures qui nous paraissent essentielles comme l’abrogation de la réforme injuste des retraites, l’indexation des salaires et des retraites, des mesures pour mettre fin à l’hémorragie industrielle en cours dans notre pays, des moyens pour les services publics, pour les territoires d’outre-mer, les collectivités, de baisser le coût de l’énergie et une action diplomatique plus forte en faveur de la Paix.

Si le Président décide de nommer un Premier ministre qui proposerait le même budget que le précédent, les parlementaires communistes n’auront d’autre choix que de censurer à nouveau ce gouvernement, conformément au mandat donné par leurs électeurs au mois de juillet dernier. .

Il appartient donc au Président de la République de créer les conditions d’une perspective politique crédible, utile à la et cohérente avec les attentes et les besoins des Français. Les communistes, en responsabilité et sur des bases politiques claires, sont prêts à contribuer au dialogue avec toutes les forces politiques de l’arc républicain qui se déclarent en faveur de celui-ci.

 
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