“Nous n’avons pas mis assez d’efforts pour prendre les trois points”

En partageant les points avec le Stade Briochin (0-0) samedi soir, les Bordelais ont vu le leader Saint-Malo prendre dix longueurs d’avance au classement. La conséquence d’un match insuffisant du milieu Adrien Louveau et de ses partenaires.

Votre coéquipier Soufiane Bahassa a pointé le « manque d’envie » des Girondins dans ce match. Êtes-vous d’accord?

Je ne pense pas que ce soit un manque d’envie mais peut-être que nous n’en avons pas eu assez en première mi--. On est resté un peu sur nos acquis, on n’est pas passé directement à la vitesse supérieure pour les étouffer. Ils ont commencé à prendre confiance et à sortir de leur camp. Nous étions assez frustrés à la mi--. Nous avons fait mieux en seconde période mais seulement dans les séquences. Nous sommes déçus. On avait l’envie mais on ne l’a pas assez montré sur le terrain.

Quelle a été la réaction du coach à la mi-- ?

Il nous a un peu secoué, nous a dit que chacun, individuellement, devait monter d’un cran, qu’être à 50 ou 60 % n’était pas suffisant et qu’il fallait faire beaucoup plus. On a essayé d’y parvenir en seconde période, sans trouver la faille. Nous n’avons pas marqué suffisamment pour prendre trois points.

Aviez-vous déjà un peu la tête pour ce 32e de finale de Coupe de contre Rennes (22 décembre) ?

Certainement pas. Nous sommes concentrés sur le championnat pour le moment, c’est la chose la plus importante. On ne prend qu’un point, pour nous ça veut dire qu’on en perd deux. Nous sommes tous frustrés. Nous sommes déjà tous en route vers La Roche-sur-Yon où nous souhaitons prendre trois points samedi prochain pour nous remettre sur les rails.

Qu’est-ce qui vous a dérangé dans cette équipe de Saint-Brieuc ?

Ils nous attendaient assez bas, restaient dans un bloc assez compact. Nous ne sommes peut-être pas restés assez fidèles à notre jeu, qui est rapide, avancé, parfois direct. On avait trop envie de jouer au niveau des passes, le ballon n’allait pas assez vite pour déstabiliser leur bloc.

Ce tirage au sort est-il un avertissement coûteux ?

Pas un avertissement, non. Je connais le groupe et sa mentalité, je sais qu’on va vite se remettre au travail et utiliser ça pour avancer. Nous ne nous attarderons pas sur cet échec.

Irles et son discours

La scène s’est déroulée un peu moins de deux heures avant le match. Bruno Irles a réuni ses 16 joueurs au milieu du virage Sud pour son traditionnel discours. Le président-propriétaire Gérard Lopez, le vice-président Arnaud de Carli et le directeur sportif John Williams étaient présents. « De la même manière que les entraînements ne sont jamais identiques, j’ai voulu alerter les joueurs, innover », explique le coach. Pour leur montrer que lorsque nous avons la chance d’être ici, il y a plus que « nous ». Étant donné que nous avons été mauvais lors de nos 45 premières minutes, il est clair que je n’ai pas été bon dans ce début. »

 
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