RMC Découverte diffuse ce vendredi 6 décembre le deuxième numéro de « J’irai dormi chez les Gaulois », une version franco-française des aventures du reporter globe-trotter à travers le monde. Au menu, un camp naturiste, des caddies remplis de pierres, des punks préparant un tour du monde à la voile, des soixante-huit nouvelle génération en Aveyron, une cérémonie chamanique dans les Pyrénées-Orientales…
J’irai coucher avec les Gauloisépisode 2 ! Antoine de Maximy, le reporter globe-trotter qui n’aime pas faire les choses comme tout le monde, a trouvé un produit dérivé de son émission j’irai dormir chez toisur RMC Découverte : une déclinaison française de l’exercice dans lequel il excelle depuis vingt ans.
Le premier numéro est sorti l’année dernière. Il traînait ses guêtres notamment près de Saint-Félix-de-Pallières, dans le Gard, et du temple bouddhiste près de Lodève, dans l’Hérault.
Esprit communautaire
Cette fois, c’est l’Aveyron et les Pyrénées-Orientales qu’il a mis à l’honneur, loin des sentiers touristiques ! Parce que son idée est de faire ce que personne d’autre ne fait. Il écoute donc tout au long du voyage, ou en amont, pour dénicher des ambiances ou des mondes atypiques. L’esprit communautaire au premier plan.
“L’enjeu n’est pas d’aller dormir chez les gens, puisque tout le monde en France est prêt à m’inviter, mais d’aller chez des gens qui n’ouvrent pas souvent leur porte et je peux le faire parce que je suis connu, les gens sont souvent les bienvenus. moi comme un frère“, raconte Midi libre Antoine de Maximy.
« Très peu de gens y vont et c’est ce qui m’intéresse, ne pas faire la même chose que les autres. Envoyez une équipe de France 3 dans une communauté, elle ne sera peut-être pas aussi bien reçue.
« Récupérer les choses » et votre vie
“Tu n’aurais pas été connu du tout, je ne sais pas si tu aurais été accueilli de la même manière avec ton appareil photo», confirme un trentenaire au reportage : Antoine de Maximy vient de s’arrêter dans une propriété communautaire de 75 hectares du Sud Aveyron, près de Saint-Sernin-sur-Rance.
Quinze personnes y vivent avec peu (le RSA) et entretiennent le domaine, sur fond de critiques anticapitalistes, « sur le chemin des hippies, pour se réapproprier les choses » et sa vie, en témoigne un autre.
Antoine de Maximy a troqué sa mythique chemise rouge contre une chemise bleue, histoire de différencier le programme franco-français, et sillonne les routes avec une Peugeot 504 achetée d’occasion il y a quarante ans et qui tombe régulièrement en panne.
Caddies remplis de pierres
Il croise un syllogomane, c’est-à-dire quelqu’un qui ne peut s’empêcher de ramasser des choses, en l’occurrence notamment des kilos de pierres dans des caddies, à proximité du Territoire de Belfort. Il s’arrête dans le Médoc au camp naturiste de Montalivet. En Maurienne, il rencontre un agriculteur retraité élevé dans la dure qui a appris à marcher droit et à travailler sans se plaindre.
Dans le Finistère, il sympathise avec un jeune couple punk, Yasmine et Simon, qui rêvent de faire le tour du monde à la voile. « Le patron a déclaré que c’est une façon malsaine de gagner sa vie parce qu’on paie des impôts et que l’État finance les guerres avec», affirme Simon. Il préfère vivre du commerce, du troc, de la pêche, de la récupération et de la réparation des bateaux.
Une cérémonie du cacao avec un chaman
Atypiques, tels sont les profils recherchés par De Maximy. En prime de son émission, il diffuse une séquence encore plus originale : en vacances dans les Pyrénées-Orientales, vers Amélie-les-Bains, donc sans sa chemise bleue et sans son 504 (mais avec un caméscope toujours pas loin), nous vous conseillons une immersion en plein anniversaire d’un jeune chamane, ambiance “cérémonie du cacao» à la tombée de la nuit, entouré de cheveux longs et de torses nus. Cacao, plantes, tabac ingéré par le nez, “mais ce n’est pas de la drogue», précise l’aventurier sur fond de chants et de percussions.
Dans la Drôme, à Dieulefit, il rencontre les habitants d’Ecoravie, un habitat collectif, écologique et accompagné, qui prône une communication non-violente. « Les mots sont des portes ou des murs »glisse un homme… Bref, on peut choisir la bienveillance ou l’agressivité.
“J’aime ces gens qui ne veulent pas rentrer dans le moule», confie Antoine de Maximy. Il devrait donc continuer à les rencontrer. Un épisode numéro 3 est en préparation.