Capitale des ducs de Bretagne, moins classe.
En 32es En finale de la Coupe de France, le FC Nantes a respecté JA Drancy sur le terrain en s’imposant (0-4). Mais à l’extérieur, c’est une autre histoire. Tel que relayé par Le Parisienla direction nantaise a en effet refusé de laisser la recette de sa victoire (13 000 euros) au club francilien. De quoi faire grincer des dents Alain Melaye, président de Drancy : « On va faire un transfert à Nantes de 13 000 euros alors que le club dispose d’un budget de plusieurs dizaines de millions d’euros. Pour nous, le déplacement au stade Bauer (où le match s’est joué) et toutes les dépenses engagées nous laisseront un trou de 40 000 euros. Il faudra sans doute payer un gros filet de protection au manager du Red Star car les ultras nantais l’ont brûlé après le match. »
Melaye a également ajouté qu’il n’était en aucun cas en mesure de discuter avec Waldemar Kita, le président du FCN : « Les joueurs nous ont fait une haie d’honneur et j’ai pu saluer Antoine Kombouaré mais il n’y a eu aucun contact humain avec les dirigeants nantais. On m’a dit que le président Waldemar Kita était là mais il n’est jamais venu nous voir. Ils ne voulaient pas non plus assister à la réception d’après-match. » Contacté par Le ParisienFranck Kita, le directeur général de Nantes, s’est pour sa part rabattu sur les impératifs de son club : « Nous avions décidé de supprimer nos frais de déplacement, de bus et d’hôtel de notre part des revenus, confie-t-il. Et s’il y avait eu un reliquat sur cette part, nous l’aurions laissé au club. Mais cette partie n’a même pas payé la moitié de nos coûts. » Pour rappel, la réglementation n’impose pas aux clubs professionnels de partager les revenus avec leurs homologues amateurs.
Et les Kita sont habitués au football.