“Ce n’est pas la fin de l’histoire”, réagit l’Elysée, pour qui le texte “reste inacceptable en l’état”

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“Ce n’est pas la fin de l’histoire”, réagit l’Elysée, pour qui le texte “reste inacceptable en l’état”
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Le président argentin Javier Milei, le président uruguayen Luis Lacalle Pou, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et le président paraguayen Santiago Peña (de gauche à droite), lors du sommet du Mercosur à Montevideo, en Uruguay, le 6 décembre. 2024. MARIANA GREIF / REUTERS

Le Mercosur (Mercado Comun del Cono Sur, Marché commun du Sud) et l’Union européenne (UE) ont conclu « négociations vers un accord » La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé vendredi que la Commission européenne tiendrait une réunion avec la Commission européenne sur le libre-échange (ALE) à Montevideo.

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« Nous avons conclu les négociations sur l’accord UE-Mercosur. C’est le début d’une nouvelle histoire. J’ai maintenant hâte d’en discuter avec les pays européens »dit M.moi von der Leyen sur X, lors d’une conférence de presse conjointe avec les présidents de l’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay pour annoncer cet accord conclu après vingt-cinq ans de discussions. « C’est un accord qui bénéficiera aux deux” pièces et « apportera des avantages significatifs aux consommateurs et aux entreprises »dit-elle. ” Nous écoutons les préoccupations de nos agriculteurs et agissons en conséquence. Cet accord comprend de solides garanties pour protéger nos moyens de subsistance. »a-t-elle ajouté.

« Cela n’implique pas [que la Commission] »

« La Commission a achevé son travail de négociation avec le Mercosur, c’est sa responsabilité, mais l’accord n’a été ni signé ni ratifié. Ce n’est donc pas la fin de l’histoire. Il n’y a pas d’entrée en vigueur de l’accord avec le Mercosur”a réagi l’Elysée lors d’un échange avec des journalistes, soulignant que le traité “reste inacceptable en l’état”.

« Ce qui se passe à Montevideo n’est pas une signature d’accord mais simplement la conclusion politique des négociations. Cela n’engage que la Commission, pas les États membres.»avait affirmé plus tôt la ministre française du Commerce extérieur démissionnaire, Sophie Primas, dans un communiqué envoyé à l’Agence -Presse.

L’alliance majoritaire syndicale agricole française FNSEA-Jeunes Agriculteurs (JA) a estimé dans un communiqué que le président de la Commission européenne avait « des agriculteurs européens trahis ». « Cette validation est non seulement une provocation pour les agriculteurs européens qui appliquent les normes de production les plus élevées au , mais aussi un déni de démocratie alors que la quasi-unanimité de nos parlementaires français [s’est exprimée] contre cet accord »selon les organisations.

L’accord envoie un « message catastrophique adressé à des millions d’agriculteurs européens »de son côté a réagi l’organisation européenne des syndicats agricoles majoritaires, le COPA-Cogeca, qui dénonce un traité de libre-échange qui « va exacerber les pressions économiques auxquelles sont confrontées de nombreuses exploitations agricoles ».

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Des négociations tendues

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a salué cet accord, qui apportera « plus de croissance et de compétitivité « . « Plus de 700 millions de personnes bénéficieront d’un marché libre, d’une croissance et d’une compétitivité accrues »il a écrit sur X.

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Depuis l’été, les discussions entre la Commission, qui négocie au nom des Vingt-Sept, et le Mercosur se sont accélérées. En décembre 2023, Ursula von der Leyen pensait qu’un accord était à portée de main, mais elle a dû renoncer à la dernière minute. Emmanuel Macron – qu’elle devait encore reconduire à la tête de la Commission, après les élections européennes du 9 juin – lui avait encore une fois fait part de son opposition catégorique, tandis qu’à Buenos Aires, le président argentin sortant avait préféré laisser la main à son successeur, Javier Milei, tout juste élu mais pas encore en fonction.

La Commission et le Mercosur négocient depuis vingt-cinq ans. En 2019, un accord a certes été trouvé entre les deux partis, mais la France avait déjà pris la tête de la rébellion et convaincu plusieurs États membres, dont l’Allemagne. L’exécutif communautaire n’a en effet pas de pouvoir de ratification. Ceci est entre les mains des États membres et du Parlement européen, qui seuls peuvent graver un traité commercial dans le marbre.

Le Monde avec l’AFP

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