Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 21 décembre 2024 à 16h06
Les histoires de Calais et de la Coupe sont parfaitement indissociables, et même les matchs nuls sont impliqués.
Près d’un demi-siècle. C’est déjà ce qui sépare le Calais – Strasbourg de mars 2000, en quarts de finale (2-1) de l’inoubliable épopée du CRUFC entraîné par Ladislas Lozano, et celui de décembre 2024 cette fois en 32es de Coupe de France. dont la magie ne s’efface jamais. C’était à l’époque à Bollaert, devant 25 000 supporters, et depuis, le Stade de l’Epopée a été construit à Calais et il affichera complet samedi soir. Ce match de gala se jouera donc devant 12 000 personnes, dont Cédric Schille et Mickaël Gérard qui donneront le coup d’envoi. Des noms qui parlent forcément si l’on se souvient de l’incroyable aventure calaisienne, terminée à la dernière minute de la finale au Stade de France contre Nantes (1-2), puisqu’ils étaient respectivement gardien et attaquant au sein de cette équipe.
Laridon : “Nous ne sommes pas sous pression, c’est juste un bonus”
Gaëtan Lemoine, le président du club des supporters des Dragons Rouges, confie son enthousiasme (pour BFM TV) : « Strasbourg ne va pas trop bien, on verra ce qui se passe… On n’a rien à perdre, tout à gagner Il faut suivre les traces d’avant et tout donner pour s’amuser, surtout pour offrir un beau match de football et surtout une super ambiance. La Coupe attire beaucoup de monde. Ce n’est pas un hasard si ce match a été choisi par beIN SPORTS pour être diffusé seul samedi soir, à 21 heures.
Le nouveau Ladislas Lozano s’appelle Olivier Laridon, sur le banc de ce nouveau club créé il y a seulement un an et demi, mais qui rassemble bien sûr Calais au-delà de toute considération en ce moment si particulier : « Nous ne sommes pas sous pression, c’est juste un bonus pour tout le club Même s’il faut aussi accompagner les jeunes joueurs dans une configuration inhabituelle, avec toute cette pression médiatique… Cette semaine, on avait du monde à chaque séance, c’est tout. film etc. Mais pour samedi, j’ai demandé à être laissé dans notre intimité et nos vestiaires, nous sommes en 32e et nous en profitons.
