« L‘art, c‘c’est la liberté. S‘il est attaqué, ça‘n’est pas seulement la liberté de‘artiste qui est en jeu mais le nôtre, celui de toutes les Françaises et de tous les Français. L‘l’art est un outil démocratique, qui nous permet de penser et de nous émanciper. Prévenir‘l’accès à un spectacle, une exposition, une œuvre,‘met en danger notre modèle de société et notre démocratie », a déclaré la ministre de la Culture, Rachida Dati.
En fait, notant un « augmenter dans les cas de‘atteintes à la liberté de création artistique » récemment (les exemples donnés sont les « interdiction de l’accès du public aux œuvres “, de la ” menaces et cyberharcèlement », ou encore « déprogrammation ), le ministère de la Culture a élaboré un plan pour renforcer cette liberté » essentiel « . Il sera mis en œuvre en 2025.
Le plan est construit en trois axes. La première étape consiste à les identifier » affecté « . Pour cela, trois mesures sont annoncées : la nomination au ministère d’un haut fonctionnaire chargé de « d‘soutenir les acteurs culturels en difficulté et coordonner les actions politiques en faveur de la liberté de création et de diffusion », des référents seront placés dans chaque Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et un « comité de coordination des structures culturelles françaises d’accompagnement des artistes en exil » sera créé.
Afin de mieux informer les professionnels et les artistes, le ministère de la Culture publiera au printemps une « guide juridique et pratique » accompagnement. Des formations seront mises en place avec l’Afdas (Assurance Formation aux Activités de Spectacle) et une convention pluriannuelle sera organisée avec l’Observatoire de la Liberté de Création.
Enfin, le ministère souhaite « renforcer le dialogue interministériel et territorial » à ce sujet, et prévoit donc d’organiser une campagne de sensibilisation au niveau administratif, ainsi qu’une « sommeil actif » avec les collectivités et associations représentatives des élus. Pour compléter ces mesures, un « clause sur la liberté de création et de diffusion artistique » seront intégrés dans les contrats ministériels.