L’auteur franco-syrien Riad Sattouf évoque la situation en Syrie

Riad Sattouf, l’auteur franco-syrien de « L’Arabe du futur », a réagi ce dimanche à la chute du régime de Bachar Al-Assad, après 50 ans de dictature.

Des milliers de Syriens célèbrent ce dimanche 8 décembre, à Damas, mais aussi à Paris et Berlin, la chute de Bachar al-Assad. Riad Sattouf, auteur franco-syrien de la célèbre saga à succès L’Arabe du futurajoute sa voix à ces célébrations.

« En pleine rédaction du tome 2 de L’Arabe du futur : Moi, Fadi, le frère voléJ’en suis au chapitre où je parle de l’arrivée au pouvoir de Bachar Al-Assad », a-t-il écrit sur Instagram.

“Et à ce moment-là, j’ai appris une nouvelle incroyable et historique : la Syrie s’est libérée de 50 ans de dictature d’Assad.”

“Un souci”

« Un immense espoir grandit. Un soulagement pour des millions de Syriens qui rêvent de rentrer chez eux, de retrouver leur foyer et leur famille. Je repense à ces années passées dans le village de ma grand-mère paternelle, Ter Maaleh, près de Homs. Et maintenant, une inquiétude : l’impatience de voir arriver très vite des élections libres et démocratiques.»

Dans les premiers volumes de L’Arabe du futurce fils d’un père syrien docteur en histoire et d’une mère bretonne, raconte son enfance entre la et la Syrie, dans les années 1980. Dans Moi, Fadi, le frère voléil continue l’histoire du point de vue de son jeune frère, kidnappé par leur père à l’âge de 5 ans et élevé en Syrie, loin de sa mère et de ses deux frères aînés.

S’il raconte sa vie et celle de sa famille, les relations conflictuelles entre ses parents, Riad Sattouf évoque implicitement la situation du pays et la géopolitique de la région. Bachar Al-assad apparaît également sur la couverture du sixième volume de L’Arabe du futur. Après six volumes de L’Arabe du futuril a publié le premier volume de Moi, Fadi en octobre dernier et travaille sur le deuxième.

Près d’un demi-million de morts

L’effondrement quasi instantané du régime ouvre une ère d’incertitude en Syrie, fragmentée par la guerre civile qui a fait près d’un demi-million de morts depuis 2011 et livrée à des groupes soutenus par diverses puissances étrangères. Bachar al-Assad, surnommé « le boucher de Damas », a succédé en 2000 à son père Hafez al-Assad, arrivé au pouvoir après un coup d’État.

Le président syrien a résisté plus que tout autre de ses homologues au souffle du printemps arabe qui a emporté avant lui les dirigeants tunisiens, libyens, égyptiens, yéménites et soudanais.

 
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