Inspirée du dispositif en vigueur pour l’électroménager, la prime à la réparation textile donne accès à des remises automatiques, s’élevant à plus de six millions d’euros en un an.
(illustration) ( AFP / MIGUEL MEDINA )
Lancée il y a un an, la « prime à la réparation » des vêtements et chaussures a permis aux Français d’économiser
6,8 millions d’euros, avec plus de 800 000 réparations financées par ce système,
a révélé jeudi 5 décembre l’éco-organisme Refashion.
« Fin 2024, p
Plus de 1 530 réparateurs (dont 30 % de marques) sont certifiés
et référencé sur la plateforme www.bonusreparation.fr », indique Refashion, l’éco-organisme chargé par le gouvernement d’accompagner l’industrie de la mode vers une économie plus circulaire, dans un communiqué.
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826 000 réparations ont été réalisées grâce à cette prime depuis novembre 2023, un nombre qui a « presque triplé ces 6 derniers mois »,
» a affirmé l’éco-organisme.
C’est en Ile-de-France que le dispositif est le plus dynamique, avec 208 réparateurs agréés et 150 000 réparations réalisées depuis le lancement.
Interrogé par l’AFP, Refashion a reconnu qu’elle “n’est pas encore en mesure, à ce jour, de déterminer précisément quelle part de ces réparations a bénéficié du bonus”, c’est-à-dire la proportion de clients qui n’auraient pas eu recours à des réparations sans le bonus, mais que c’était « tout l’objet d’une étude qui débutera en janvier ». Comme celle de l’électroménager, la « prime à la réparation » textile (à l’exception du linge de maison et de la lingerie) permet aux consommateurs de bénéficier de réductions lorsque les réparations sont effectuées par des professionnels agréés.
Une remise est alors automatiquement effectuée sur le prix de la réparation – par exemple 7 euros pour un trou, une déchirure ou une déchirure dans un vêtement ou 25 euros pour un ressemelage de chaussures en cuir.
Dans le cadre de la filière REP (responsabilité élargie des producteurs), sur le principe du « pollueur payeur », chaque marque de mode verse une éco-contribution à Refashion, qui doit permettre de débloquer un milliard d’euros sur la période 2023-2028, dont une partie de qui est alloué au fonds de réparation.
Refashion “a investi plus de 5 millions d’euros depuis 2023 pour accompagner le développement de la réparation en France”, précise-t-il dans le communiqué. En 2019, 16 millions d’articles (vêtements et chaussures) ont été réparés selon l’Ademe.