Entre 67 et 143 personnes, selon Rémy Saki, vice-gouverneur de la province du Kwango, sont mortes en quelques semaines d’une maladie non identifiée dans ce territoire du sud-ouest de la République démocratique du Congo. Le ministère de la Santé du pays a signalé au moins 79 décès.
Fièvre, maux de tête, toux, écoulement nasal, difficultés respiratoires, anémie (baisse anormale du taux d’hémoglobine dans le sang, NDLR)…Les symptômes de la maladie ressemblent à ceux de la grippe. Une équipe médicale a été envoyée sur place pour prélever des échantillons et procéder à des analyses permettant d’identifier la maladie, a annoncé le gouvernement de la RDC.
Les femmes et les enfants « les plus gravement touchés »
Selon les autorités, cette maladie se propage depuis jeudi 24 octobre dans la province du Kwango, et plus particulièrement dans la zone de santé de Panzi. A ce stade, 376 patients ont été identifiés. La majorité des décès sont “enfants de plus de 15 ans”. Cependant, un épidémiologiste local a déclaré à Reuters que « Les femmes et les enfants ont été les plus gravement touchés par la maladie ». « Les malades meurent chez eux, faute de soins » ont déploré mardi 3 décembre Rémy Saki et Apollinaire Yumba, ministre provincial de la Santé, auprès de Reuters.
Le ministère de la Santé recommande aux résidents“éviter les rassemblements de masse”de “ se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon » ou même « signaler tout cas suspect ou décès inhabituel aux autorités sanitaires locales ». Il était « a demandé aux agents de l’immigration de pouvoir limiter les déplacements des populations et également d’enregistrer les entrées et sorties des populations, des personnes qui viennent des villages environnants »a également expliqué Rémy Saki au média allemand DW.
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