Narratif
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En décidant de faire tomber Michel Barnier, la présidente des députés RN s’estime fidèle à la base du parti. Mais elle a elle-même reconnu ne pas comprendre les conséquences de ce geste pour sa formation.
Marine Le Pen fait un pari dont elle n’a pas choisi les termes. En décidant de voter la motion de censure de la gauche ce mercredi 4 décembre, le patron des députés du Rassemblement national (RN) veut croire qu’il vaut mieux faire tomber un gouvernement de droite que de l’avoir fait plier. Le choix n’était pas facile, le bateau tanguait. Il faut garder le cap et se répéter que tout va bien se passer. “Chaque jour, on ouvre la presse qui prédit l’enfer mais on voit qu’on va probablement passer du cataclysme à la piqûre de moustique”, assure le député RN du Gard Nicolas Meizonnet. Le chaos, ce sont les autres. Heureuse coïncidence, le CAC 40 ne monte-t-il pas ?
« Le précipité doit tomber, je comprends qu’il y ait des inquiétudes mais vous verrez que la semaine prochaine tout rentrera dans l’ordre. acquiesce la députée RN du Var, Laure Lavalette. Un autre élu frontiste,
