Des associations dénoncent le traitement des animaux, qui pourraient être envoyés vers d’autres structures en cas de fermeture du parc, comme l’a annoncé Marineland ce mercredi 4 décembre.
Que vont devenir les animaux du Marineland Antibes ? Alors que le parc Marineland a annoncé ce mercredi 4 décembre qu’il était « contraint d’envisager une fermeture définitive » à compter du 5 janvier 2025.
La question se pose désormais alors que le parc a annoncé ce mercredi 4 décembre qu’il était « contraint d’envisager une fermeture définitive » à partir du 5 janvier 2025. L’état de santé des orques est particulièrement vivement critiqué par les associations de protection des animaux. .
Le parc assure dans un communiqué être en contact “avec les autorités compétentes pour identifier les meilleures solutions” pour accueillir les cétacés, “dans des structures équivalentes en termes de qualité de soins et de projets pédagogiques avec le bien-être pour seule priorité”. animaux. » L’association One Voice dénonce toutefois cette déclaration comme une « vaste plaisanterie ».
« Marineland annonce discrètement sa fermeture définitive le 5 janvier. Les animaux ? Dispersés dans d’autres prisons», déclare l’association sur son compte Facebook.
« Que Marineland ose dire qu’ils étudient les meilleures options dans l’intérêt des animaux – comment dire, ce serait une première – est une énorme plaisanterie étant donné qu’ils ont immédiatement exclu tout sanctuaire car selon eux, cela serait être une victoire pour les associations.
Une envie de « faire pression » ?
L’association ne manque pas de rappeler le timing de cette annonce, même si la cour d’appel d’Aix-en-Provence doit rendre une décision ce jeudi concernant le transfert des orques du parc.
« Si le zoo marin veut, par cette annonce, faire pression sur le juge de la cour d’appel d’Aix-en-Provence qui doit rendre une décision demain, c’est juste pathétique », dénonce l’association.
« Wikie et Keijo ne vont pas bien, Marineland, le ministère de la Transition écologique, One Voice et d’autres doivent se mettre autour de la table avec un seul et même objectif : offrir le meilleur possible aux animaux que l’on a salis enfermés et exposés. toute leur vie. »
Le parc, de son côté, indique qu’il est obligé d’envisager cette fermeture compte tenu de la loi de 2021 interdisant les spectacles de cétacés. One Voice, qui s’est toujours opposée à la présence d’orques et de dauphins dans ce parc, dénonce aujourd’hui ce qui pourrait arriver aux animaux qui « ont tous fait les beaux jours du parc, rempli les poches des actionnaires ».
De son côté, le C’est Assez ! également très actif sur la question des orques de Marineland, rappelle que la loi évoquée par le parc n’est pas aussi stricte qu’il y paraît.
« La loi de 2021 interdit la détention de cétacés en captivité d’ici 2026, mais elle prévoit deux exceptions : la détention à des fins scientifiques ou la détention dans un refuge marin (communément appelé sanctuaire). Planète Sauvage, qui est l’un des deux derniers parcs en France à détenir des dauphins en captivité, a choisi de se concentrer sur la recherche scientifique et compte donc conserver ses dauphins au-delà de 2026, voire les faire reproduire”, indique l’association. sur ses réseaux sociaux.
Justice attendue sur le transfert des orques
One Voice dénonce une volonté de Marineland de « liquider » les animaux du parc, un lieu « aujourd’hui en désaffection (…) Quelle irresponsabilité et quel mépris », s’offusque le collectif. «Quand on prend des animaux, qu’on les exploite, et qu’on donne naissance à d’autres pour appâter la barge : on prend ses responsabilités», insiste l’association.
Outre la décision de la cour d’appel attendue ce jeudi, l’association C’est Assez ! est également dans l’attente d’une décision du Conseil d’État du 9 décembre : il avait déposé un recours pour interdire les transferts de cétacés à des fins commerciales.
“Si le Conseil d’Etat se prononce en faveur du maintien des cétacés captifs dans leurs bassins en attendant une solution de sanctuaire, alors Marineland n’aura d’autre choix que de se conformer à cette décision”, explique l’association. « Les orques pourraient rester à Marineland. Quant aux dauphins, nous pouvons toujours en envoyer environ 4 au sanctuaire de Tarente en Italie qui n’attend que ça.
De son côté, le maire d’Antibes, Jean Leonetti, même s’il craint que la fermeture du parc ne soit « une mauvaise nouvelle pour le territoire », indique qu’il reste vigilant « quant à l’avenir des animaux, qui ne doit pas devenir le victimes collatérales de décisions politiques insuffisamment anticipées.