Une manifestation d’environ 400 pompiers est prévue “sans doute sur les ponts de Lyon” ce jeudi 5 décembre lors de la première soirée de la Fête des Lumières à Lyon. Ils dénoncent un manque de ressources et de moyens au sein de la métropole.
Un ouvrage inattendu à l’ordre du jour. Les pompiers de Lyon organiseront, lors de la première soirée de la Fête des Lumières à Lyon ce jeudi 5 décembre, « une action visible et spectaculaire » pour attirer l’attention sur le manque de moyens et d’armes qu’ils dénoncent au sein de la deuxième métropole de Lyon. France.
« Ce sera sûrement sur les ponts de Lyon. Ensuite, nous essaierons d’avancer vers la Fête des Lumières», explique Valentin Violet, pompier et délégué syndical SDMIS Sud, sur notre antenne ce mercredi matin.
A travers la -légère- perturbation de cet « événement international » lyonnais, les pompiers espèrent « marquer les esprits » et faire réagir « les élus qui ne veulent pas nous écouter ».
En octobre, environ 500 pompiers ont participé à la première partie de ces troubles. « On espère qu’au moins autant de monde, voire plus, la colère gronde dans nos effectifs », confie Valentin Violet à la veille de la manifestation.
La caserne Confluence en vente en ligne
En grève illimitée depuis le 1er octobre, les pompiers du Rhône tentent également depuis mardi soir de mettre en valeur leur combat. Ces derniers ont en effet symboliquement posté une annonce sur le site Leboncoin concernant leur caserne Confluence.
« Suite à des effectifs insuffisants, la caserne Confluence est en liquidation. Sa vente permettra de financer une centaine de postes de pompiers professionnels afin de servir au mieux la population lyonnaise et de répondre à des demandes opérationnelles croissantes », pourrait-on dire. lu dans la publication, actuellement indisponible.
Les pompiers du Rhône réclament surtout la création de postes. En cinq ans, 100 ont été supprimés, passant de 1.170 à 1.070 professionnels du secteur, face à une augmentation de « 20 % » des interventions, selon le syndicaliste.
“Nous nous mobilisons pour la sécurité des personnes, pas seulement pour notre bien-être personnel”, assure Valentin Violet au micro de BFM Lyon ce mercredi, s’inquiétant d’une situation qui “commence à être critique” au sein de la métropole de Lyon et le département du Rhône.