Après chaque journée de Ligue 1 McDonald’s, le Service Arbitrage de la FFF analyse certaines situations ayant nécessité le recours à l’assistance vidéo durant le week-end.
Dans le cadre de la 13ème journée du championnat de France McDonald’s de Ligue 1, le Service de l’Arbitrage analyse deux situations survenues lors des matches Rennes-Saint-Etienne et Lyon-Nice.
RENNES – SAINT-ÉTIENNE (34e minute de jeu)
Suite à l’exécution d’un corner, le ballon revient au Rennais Jordan James qui frappe le but dès l’entrée de la surface (34e). Le ballon est ensuite dévié dans sa trajectoire par la main de Mathieu Cafaro. L’arbitre perçoit le mouvement du bras vers le ballon dans la surface de réparation, mais pas le contact entre la main et le ballon : il ne siffle donc pas la faute. L’assistance vidéo à l’arbitrage analyse la situation et offre à l’arbitre une vue sur le côté du terrain afin de reconsidérer la décision.
Analyse de la Direction de l’Arbitrage
Le contact entre la main et le ballon est avéré, dans une position des bras qui augmente artificiellement la surface couverte par le corps. Sans équivoque, le défenseur tente délibérément de dévier le ballon de sa trajectoire initiale, alors même que le ballon se dirigeait clairement vers le but et qu’il existait une nette opportunité de marquer, le gardien ne semblant pas capable d’intercepter le ballon. . Dans ce cas, les Lois du Jeu précisent « qu’un joueur qui empêche l’équipe adverse de marquer ou annihile une occasion nette de but en commettant délibérément un handball (…) doit être exclu quel que soit le lieu de la faute « . C’est la raison pour laquelle la visualisation hors du terrain était pertinente pour corriger la décision initiale, avec l’exclusion attendue du fautif et la reprise du jeu avec penalty.
LYON – NICE (48e minute de jeu)
Dans sa surface de réparation, le défenseur lyonnais Duje Caleta-Car, sans jouer le ballon, enserre les épaules du niçois Evann Guessand avec son bras gauche puis son bras droit, ce qui empêche ce dernier de pouvoir jouer le ballon qu’il contrôlait ( 48ème). De plus, lorsqu’il s’appuie sur l’attaquant, le défenseur marche sur le pied gauche de l’attaquant. L’arbitre décide de laisser le jeu continuer. Lors de l’arrêt de jeu suivant, une visualisation du terrain est initiée par l’arbitre central, qui décide de ne pas modifier sa décision initiale.
Analyse de la Direction de l’Arbitrage
Les images montrent le défenseur retenant l’attaquant, avec une ceinture claire d’un bras, puis des deux, et un manque d’intérêt pour le ballon. La légère semelle du pied gauche de l’attaquant ne peut à elle seule justifier une pénalité. L’intervention du défenseur ne permet pas à l’attaquant de poursuivre son action après contrôle du ballon, et constitue une faute au sens de la loi 12. Une pénalité était donc prévue suite au visionnage en bord de terrain, ainsi qu’un avertissement au contrevenant pour comportement antisportif.