L’OM retrouve la victoire au Vélodrome, Maupay et Rulli sont toujours décisifs et Monaco s’alourdit… Nos tops et nos flops de cette 13ème journée remportée par Marseille contre Monaco (2-1).
HAUTS
L’OM s’impose enfin au Vélodrome
S’il ne fallait retenir qu’une chose, ce serait certainement cette victoire libératrice pour l’OM. Les Marseillais étaient jusqu’à présent maudits chez eux. Avec une victoire en cinq matchs et cinq petits points pris dans leur jardin, les Phocéens étaient l’avant-dernière équipe du Championnat à domicile (seul Angers avec 4 points est moins bon). Lassés des défaites à domicile, les supporters ont fait passer le message à leurs joueurs lors de l’échauffement : « Plus de peur du Vélodrome, ce soir c’est 3 points ! pouvait-on lire sur une banderole dans les tribunes.
CLÉMENT MAHOUDEAU / AFP
Les locaux les ont visiblement entendus. Sans livrer la meilleure performance de son histoire, Marseille a fait le nécessaire pour sortir de sa séquence noire et décrocher un succès majeur à domicile pour revenir deuxième de Ligue 1.
Rulli (encore) décisif
C’est l’un, sinon l’homme du début de saison à l’OM. Geronimo Rulli a encore une fois réalisé une belle performance dans ses buts. Vigilant, sur la première erreur de ses partenaires, l’international argentin s’est illustré dès le début du match en remportant son face-à-face avec Ben Seghir. D’un arrêt du ventre, il laisse son équipe à 0-0 (4e). Plutôt calme tout au long du premier acte, il ne put rien faire face au but de Golovin (41e). Au retour des vestiaires, en pleine tempête olympienne, l’ancien gardien du MHSC a rassuré sa défense avec plusieurs sorties décisives (56′, 60′ et 80′).
Maupay gagne à aimer
“Ce serait mentir de dire que je suis content d’être sur le banc”a révélé Neal Maupay dans une interview diffusée dans le Club de Football du Canal avant la réunion. Qu’il se rassure, il ne devrait plus rester sur le banc. L’ancien avant-centre de Brentford a profité du passage à vide de son concurrent Elye Wahi pour se faire aligner par son coach. Depuis plusieurs matches, le joueur formé à Nice s’est montré décisif. Buteur lors du succès contre Nantes, il s’est mué en double passeur contre Lens et a récidivé face à Monaco. Sans faire de bruit, dans son jeu classique, Maupay a pesé sur la défense et profité des erreurs pour punir ses adversaires. C’est à cause d’une mauvaise communication entre Singo et Salisu que l’avant-centre olympien a astucieusement placé sa tête pour servir son partenaire Luis Henrique (53e).
flops
Monaco plombé par ses erreurs
La meilleure défense du championnat (avant la rencontre, Monaco n’avait encaissé que 10 buts contre 11 pour le PSG) a longtemps été à la hauteur de son statut. Impériale lors du premier acte, une fois le match en main, l’ASM a craqué. Sur un centre contré d’Ulisses Garcia, Singo et Salisu ne se sont pas compris. Lorsque le ballon est tombé, les deux joueurs n’ont pas communiqué et ont dérangé leur gardien Maroslaw Majecki. Une erreur qui profite à Luis Henrique (56e). Rapidement remonté, le club de la Principauté retrouvait sa solidité en défense avant de commettre une nouvelle erreur. Celui-là plus malheureux, sur un centre de Murillo, Mawissa laissait traîner son bras dans la surface. Penalty impardonnable et incontestable transformé par Greenwood en fin de match (89e).
Échec du 9
Comme le PSG, Monaco souffre de l’absence de finisseur. Folarin Balogun, blessé depuis le 5 octobre face à Rennes, reprend progressivement ses marques. Auteur de trois buts en début de saison puis blessé à l’épaule, l’Ancien Rémois a eu du mal à être remplacé. Breel Embolo en manque de confiance et George Ilenikhena trop inconsistant n’ont pas pu faire oublier l’Américain. De retour depuis peu et déjà titulaire, le manque de rythme l’empêche de disputer tous les matches. Si jusqu’à présent Monaco était aidé par ses ailiers Ben Seghir, Akliouche ou ses milieux offensifs Golovin, Minamino, alors qu’ils sont moins bons, le club de rock en paie les conséquences.