“C’était un homme d’une complexité et d’une générosité absolument incroyables”, répond le réalisateur Éric Lartigau.

L’acteur Niels Arestrup, récompensé d’un César pour “Un Prophète”, “Quai d’Orsay” et “De Beat Mon Coeur Stoppé”, est décédé dimanche à l’âge de 75 ans.

Publié le 12/01/2024 16:33

Temps de lecture : 2min

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Éric Lartigau, September 9, 2017, during the Deauville American film festival. (CHARLY TRIBALLEAU/AFP)

« C’était un homme très vif, curieux de tout, d’une complexité et d’une générosité absolument incroyables »a déclaré Éric Lartigau sur franceinfo, dimanche 1er décembre, quelques heures après le décès de l’acteur Niels Arestrup, à l’âge de 75 ans. Le réalisateur a recruté l’acteur pour son film L’Homme qui voulait vivre sa vie, sorti en 2010.

Ce « côté animal »c’est quoi “avait frappé” Éric Lartigau la première fois que les deux hommes se sont rencontrés. Niels Arestrup était aussi un homme comblé « d’énormes doutes tout le temps »surtout sur son jeu d’acteur. “Il était à la fois ours, avec un regard de tigre et très paradoxalement, il avait une extrême douceur”se souvient le réalisateur.

L’acteur était encore un “solitaire”describes Éric Lartigau, who “était très simple et timide”, OMS “ce n’était pas du tout” mondain. L’homme préférait avoir d’autres sujets de discussion que le cinéma, qu’il a vu « à titre de profession secondaire ».

Niels Arestrup est également connu pour avoir commis des violences contre des actrices. En 1983, Isabelle Adjani abandonne son rôle dans « Mademoiselle Julie »suite à une gifle de l’acteur. En 1996, c’est Myriam Boyer qui est virée de la pièce « Qui a peur de Virginia Woolf ? » suite à un échange de coups. Il n’y a jamais eu de plainte contre l’acteur. “D’ailleurs, s’ils n’ont pas porté plainte, je pense qu’ils ont dû se parler, ils ont dû échanger”incarne Éric Lartigau, qui, “Heureusement”, n / A “Je ne connaissais pas du tout cet homme violent.”

Le réalisateur reconnaît avoir néanmoins détecté un « violence intérieure »avec des scènes parfois remarquables selon les personnes fréquentées par Niels Arestrup. « Il y avait un cercle que nous ne devions pas franchir. Il y avait du monde, il a tourné la tête vers eux… À dix mètres, ils se sont retournés », dit Éric Lartigau avec un demi-sourire. “Tu ne devrais pas sortir de ton cercle si tu n’es pas gentil”répète-t-il. “Il s’est beaucoup protégé (…) c’était un grand homme.”

 
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