un drame aux accents de feel good movie porté par le duo Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin

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Pierre Lottin et Benjamin Lavernhe dans “En fanfare”, d’Emmanuel Courcol. AGAT FILMS – 2 CINÉMA

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Critique Comédie dramatique d’Emmanuel Courcol, avec Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin (France, 1h43). En salles le 27 novembre ★★★☆☆

Chef d’orchestre internationalement reconnu, Thibaut découvre rapidement qu’il est atteint d’une leucémie, qu’il a été adopté et que la seule personne compatible pour une greffe est un frère qu’il ne connaît pas. Les scénaristes n’hésitent pas à enterrer notre malheureux héros sous une grosse pelletée de souris, mais Emmanuel Courcol ne renonce jamais à saupoudrer le drame d’une belle légèreté. Il assume généreusement le sentir bon film dans cette histoire qui ramène le poids du déterminisme, la fin du prolétariat, les délocalisations massives et les rêves en berne. L’abolition des frontières sociales passe aussi par celles de la musique, la bande-son mêlant allègrement classique, jazz, harmonies populaires du Nord et variété. Une profusion magnifiquement orchestrée par une mise en scène toujours fluide, sans effets spectaculaires, qui met en valeur Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin, un duo d’acteurs irrésistible.

France

 
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