Alors que son équipe menait 29-0 peu avant la pause, le RCV s’est finalement incliné 29-37 face à l’UBB. Accablé par ce cafouillage, Jean-Noël Spitzer a également pointé du doigt les décisions de l’arbitre.
Le manager du RC Vannes, Jean-Noël Spitzer, a confié son amertume en conférence de presse après la défaite de son équipe, 29 à 37, face à l’UBB. « Nous avons réalisé nos 30 meilleures minutes de la saison mais Bordeaux est une grande équipe et ils ont accéléré le rythme. Et nous avons montré nos incapacités habituelles : ne pas pouvoir tenir 80 minutes. Notre coaching a été insuffisant, nous n’avons pas eu d’actions décisives de la part des joueurs en sortie de banc. On a fait trop d’erreurs entre la 35e et la 55e. C’est frustrant parce qu’on a tout gâché.
Et continue, dépassé. « Nous avions parlé de quitter la dernière place, c’est la première fois cette saison que nous en parlons. Maintenant, il y a un risque de sortir du classement, c’est sûr.»
Il était évident que l’arbitre allait changer de curseur à la pause. Nous sommes sur Canal+, face à un adversaire qui se bat pour le titre. Il allait rééquilibrer les choses.
L’emblématique coach s’en est également pris à l’arbitrage. Des propos qui pourraient lui valoir une nouvelle suspension de la Ligue. « En première mi-temps, nous avons dominé mais, au final, nous avons été pénalisés autant qu’eux. En seconde période, nous avons été punis deux fois plus. Il était évident que l’arbitre allait changer de curseur à la pause. Nous sommes sur Canal+, face à un adversaire qui se bat pour le titre. Il allait rééquilibrer les choses. Tout le travail de la semaine est ruiné par ces décisions. Ce n’est pas la première fois que nous sommes arbitrés comme des enfants.
A la 56e minute, l’arbitre Benoit Rousselet inflige deux cartons jaunes à Vannes Surano et Saïli dans la même action, et accorde un essai de penalty. Une triple sanction qui a permis à l’UBB de revenir à portée du RCV 29 à 26. L’incroyable remontée était en marche.