Quel meilleur cadre que le luxe de Las Vegas pour célébrer un quadruple champion du monde de Formule 1 ? C’est dans les rues de la Cité du Vice que Max Verstappen est devenu l’égal de Sebastian Vettel et Alain Prost. Si les Mercedes ont dominé la course avec la victoire de George Russell devant Lewis Hamilton, le Néerlandais s’est contenté d’une cinquième place pour être sacré, puisque son dauphin Lando Norris (McLaren) n’a pas fait mieux que sixième.
“La saison a été longue jusqu’à présent, » a souri Max Verstappen, interviewé par l’acteur américain Terry Crews et le champion du monde 2009 Jenson Button devant les fontaines du Bellagio. Nous avons commencé à merveille, c’était plus calme après ça. Nous avons connu des moments difficiles, mais en tant qu’équipe, nous sommes restés soudés pour essayer d’améliorer la voiture. Je suis très fier de tous les membres de l’équipe. Je n’aurais pas pu espérer être quadruple champion du monde. Je me sens soulagé, mais aussi très fier.
J’étais juste heureux d’être là quand j’ai débuté en F1 (au Grand Prix d’Australie 2015 avec Toro Rosso. NDLR). J’espérais monter sur des podiums, décrocher des victoires, ce qui est déjà très difficile à réaliser. Il y a eu quelques années difficiles où j’ai essayé. Ensuite, nous avons mis sur piste une voiture avec un nouveau concept. Être quadruple champion du monde, c’est incroyable. »
Après une saison 2023 volante, 2024 a été un peu plus exigeante avec la montée en puissance des autres équipes et particulièrement McLaren.
“C’était une saison de compétition, reconnaît Verstappen. Je devais rester calme. Je préfère définitivement la saison dernière, mais j’ai tiré beaucoup de leçons de cette année. Cela rend ce titre spécial. C’est incroyable de voir tous ces fans me soutenir. Nous avons vécu beaucoup d’émotions ensemble.
Si je pense à l’année prochaine, cela devrait être une bataille avec beaucoup de voitures différentes. Je vais d’abord savourer ce titre et il reste deux courses à disputer. Je veux faire les choses sur place avant de profiter de l’hiver et ensuite retourner au combat l’année prochaine. »
L’année 2025 pourrait en effet être bien plus disputée avant le changement de réglementation.
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