Buts : Neves (35e), Beraldo (85e) et Vitinha (90e) pour les Rouge et Bleu
La trêve internationale aurait brisé les jambes des Parisiens. Dans un Parc des Princes aux tribunes clairsemées, et où la tribune d’Auteuil était partiellement fermée en raison des chants homophobes chantés contre Strasbourg en octobre dernier, les hommes de Luis Enrique ont eu bien du mal à tenir leur match face à une équipe toulousaine invaincue depuis quatre matches championnat et trois victoires consécutives. Dernière équipe à avoir fait tomber Paris en Ligue 1, au Parc qui plus est, le Téfécé est arrivé avec un plan de jeu bien défini, à savoir un bloc bas et un trio Aboukhlal-King-Gboho pour jouer en contre-attaque. Finalement, Paris s’en est sorti (3-0), grâce à un joyau de João Neves en fin de première période et des dernières minutes parfaitement gérées, mais Paris n’a pas rassuré à quatre jours d’un déplacement très important au Bayern en Ligue des Champions.
Échec de l’alarme
Si l’avant-match a été marqué par l’absence de Djibril Sidibé, malade, sur la feuille de match, les 22 joueurs ont eu le plaisir d’entrer sur le terrain sous une pluie battante. Un caprice météorologique que les joueurs n’avaient sans doute pas anticipé, en témoignent les multiples dérapages qui ont ponctué les 45 premières minutes. Reste que le début de match est très brouillon et que Paris ne rentre pas dans le match. Passes pour personne, appels sans conviction, quiproquos, les leaders du championnat collectionnent les approximations, et cela arrange Toulouse, qui se contente de gérer son bloc défensif. Guillaume Restes n’est obligé d’intervenir que d’un arrêt réflexe devant Lucas Beraldo sur corner (7e), on a dangerous cross from Ousmane Dembélé (22e) ou sur une frappe lointaine de Warren Zaïre-Emery (23e) quand celle de Bradley Barcola manque de gouache (34e).
Enfin, la situation la plus chaude est peut-être à mettre au crédit de Yann Gboho, devancé de quelques centimètres par Matvey Safonov, nouveau titulaire, après une touche vite jouée aux abords de la surface parisienne (19e) tandis que Beraldo sauve quelques tirs comme devant Joshua King (29e). Maître du ballon (76% de possession en première période), le PSG s’en sort comme il peut grâce à ses individualités. Capitaine fraîchement prolongé, Achraf Hakimi délivre un centre délicieux pour João Neves à l’entrée de la surface, que le Portugais reprend sans réfléchir et à ras de terre pour tromper le gardien toulousain, qui s’incline pour la première fois depuis le 20 octobre. (1-0, 35e). Paris mène à la pause et semble avoir fait le plus dur.
Dur, dur retour à l’école
Au retour des vestiaires, Paris est un peu plus animé et cela correspond à l’entrée de Vitinha à la place de Yoram Zague, en difficulté dans le défi physique. Le milieu de terrain tente sa chance et laisse jouer ses partenaires, qui mettent plus d’envie dans leur football. Si tout reste relativement brouillon, ils ne sont pas loin de doubler la mise grâce à Zaïre-Emery, mais Marco Asensio, toujours inquiétant ce soir, était hors du jeu lorsqu’il ratait sa frappe seul devant le but (55e).e). L’attaquant espagnol n’est pas le seul à avoir déçu, loin de là, alors que Désiré Doué, sorti à l’heure de jeu, a traversé le match comme un fantôme. Zaïre-Emery confirme sa forme retrouvée, avec notamment un retour salvateur aux pieds de Zakaria Aboukhlal, à deux doigts d’égaliser (70e).e), même si sa bourde sur une passe trop molle, au passage, inexplicablement récoltée par Shavy Babicka, aurait pu fortement ternir sa copie (70e).
Paris semble s’effacer petit à petit, et c’est Safonov qui doit sauver les trois points devant Frank Magri, défait à deux reprises par le gardien russe (80e).e). Si le Téfécé ose y croire, Beraldo, de volée sur un corner mal dégagé (2-0, 85e), puis Vitinha, bien servi par Randal Kolo Muani (3-0, 90e)enterrer ses espoirs et assurer le succès parisien, conclu dans un stade déserté par ses supporters. Il faudra faire beaucoup plus en Bavière mardi prochain, mais Paris possède toujours ses six points d’avance sur Monaco.
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