Thomas Ramos, ce buteur-créateur devenu incontournable chez les Bleus

Thomas Ramos, ce buteur-créateur devenu incontournable chez les Bleus
Thomas Ramos, ce buteur-créateur devenu incontournable chez les Bleus

Trois matches, environ 240 minutes passées sur le terrain du Stade de , et chaque semaine, la même scène lors de cette tournée automnale. Thomas Ramos pose le ballon sur son thé. Se précipite. Taper. Et l’envoie entre les pôles, obligeant l’orateur à crier son nom et à mettre à jour la carte électronique de l’orateur. A chaque fois vendredi soir face à l’Argentine, avec six tentatives passées pour 15 points. Presque tout le temps lors de ces trois sorties de novembre, avec 90 % de réussite contre le Japon, les All Blacks, et enfin contre les Pumas (18 succès sur 20 tentatives).

Collectivement, le Toulousain a joué un rôle majeur dans ce trio de succès. Individuellement, il a profité de la fin d’année 2024 pour grimper au classement du meilleur réalisateur de l’histoire des Bleus, passant de la sixième à la troisième place vendredi soir avec 379 points. « Les statistiques personnelles récompensent l’équipe », a modestement remarqué l’international au micro de TF1. Ce soir, si j’ai pu marquer des points, c’est parce qu’on a su marquer de beaux essais ou se battre pour pousser l’Argentine à l’erreur. »

Ça donne l’impression de jouer en pantoufles

Il ne devance désormais que Christophe Lamaison, d’une unité, et surtout Frédéric Michalak, en tête de liste avec 436 points. Mais pour combien de temps, quand on voit l’allure du nouvel entrant sur le podium, devenu meilleur directeur de son club lors de la dernière finale du Top 14, meilleur buteur des deux dernières éditions du Tournoi des Six Nations.

Si Thomas Ramos, 29 ans, a attendu cette tournée d’automne, deux ans après celle où il s’est imposé comme titulaire chez les Bleus, pour se hisser dans le top 3 des meilleurs buteurs français, on n’a pas eu besoin de cet enchaînement de matches pour Je connais le joueur exceptionnel qu’il est. Celui qui donne l’impression de jouer en chaussons, cure-dent planté au coin de la bouche, divertissant ses amis sans trop forcer. Le rugby semble facile quand on le regarde. Et difficile de reprocher à Fabien Galthié de l’avoir placé en ouverture en novembre.

Confortable aussi bien à l’air libre qu’à l’arrière

Pour remplacer Romain Ntamack, blessé avec Toulouse, l’entraîneur français a fait appel à celui qui est justement responsable du départ de son numéro 15 et de son poste d’arrière pour le dix d’ouverture alors que le premier est absent des champions de France et d’Europe. N’est-ce pas un pur spécialiste ? “Ce qui compte d’abord, c’est le talent”, a répondu le sélectionneur des Bleus, interrogé avant le match contre le Japon sur ce qui lui faisait préférer Ramos à Matthieu Jalibert. Ce dernier a vécu une mauvaise expérience, mais la polémique de sa mise à l’écart face aux All Blacks ne pèse quasiment rien comparé à ce qu’a montré son concurrent de circonstance.

Contre la Nouvelle-Zélande, c’est sa passe du pied quasiment aveugle pour Louis Bielle-Biarrey qui lance l’ailier supersonique en essai et permet au XV de France de prendre les commandes du match. Contre l’Argentine, un autre talent puant envers le Bordelais s’est soldé par un essai de penalty et un carton jaune pour les Pumas (36e). Et sur ces deux rencontres, un buteur sans faute.

Si l’on ajoute à cela ce don pour, avec sa voix, remotiver ses partenaires et titiller l’adversaire, Thomas Ramos se glisse définitivement dans la catégorie des joueurs dont on écrit d’emblée le nom lorsqu’on prépare une composition. A l’ouverture, comme en novembre. Soit à l’arrière, le poste où il a terminé le match vendredi, où le retour prévu de Romain Ntamack lors du prochain Tournoi des Six Nations devrait le renvoyer après une période intérimaire entamée après la blessure de Jalibert contre l’Italie fin février.

« Je joue arrière 85 ou 90 % du temps », a souligné le Toulousain. Le choix sur ce tour a été de me mettre dans cette position d’ouvreur car Romain était blessé. À partir du moment où on me confie des responsabilités, je dois les assumer. Ce sont les choix du coach, nous sommes là pour les écouter, les respecter et tout donner pour l’équipe. » À vrai dire, quel que soit le poste, Ramos fait le travail. Et bien plus encore.

 
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