La menace d’une grève renouvelable pourrait faire craindre pour les vacances de Noël.
La journée de mobilisation à la SNCF ce jeudi 21 novembre ne pourrait être qu’un essai en vue d’un mouvement de plus grande ampleur en décembre. En effet, les quatre syndicats de la SNCF ont déposé un préavis de grève pour un mouvement renouvelable et illimité à partir du 11 décembre ce qui n’augure rien de bon pour les vacances de Noël. La question se pose alors, comme l’a fait Thomas Sotto ce matin sur RTL : « Y aura-t-il des trains à Noël ? «Nous faisons tout pour» replied SNCF president Jean-Pierre Farandou.
« Les Français ne veulent pas de cette grève à Noël et nous les comprenons. Et il n’y a aucune raison à cela », insiste-t-il avant de détailler les mesures annoncées, notamment pour les salaires. “Nous avons proposé une augmentation de 2,2% de la rémunération moyenne pour 2027, c’est mieux que l’inflation, nous avons augmenté notre Smic qui est déjà 10% au dessus du Smic”détaille le patron de la SNCF qui annonce également des promotions pour améliorer les fins de carrière.
Les représentants syndicaux estiment que les discussions ne font que commencer et qu’il reste plus d’un mois avant Noël, de quoi accroître la pression pour des négociations salariales avec la menace d’un blocage. Le président souhaite lui faire croire en la qualité du « dialogue social » pour éviter la grève.
En effet, les revendications des cheminots portent aussi sur le démantèlement de la filiale fret de la SNCF, rappelle FranceInfo qui explique que « La première entreprise de fret ferroviaire en France disparaîtra au 1er janvier 2025 pour renaître sous la forme de deux sociétés distinctes, baptisées Hexafret pour le transport de marchandises et Technis pour la maintenance des locomotives ». Leurs doléances portent également sur la privatisation des lignes régionales, des TER, Transilien et autres Intercités.
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