Astrid Panosian-BouvetMinistre du Travail et de l’Emploi, a été auditionné par la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale sur le PLF2025. Du compte rendu de cette audition, nous extrairons ce qui concerne quelques sujets. Après France Travail (L’audition d’Astrid Panosyan-Bouvet par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale ne nous a pas convaincu du bien-fondé de la suppression de 500 postes à France Travail), leIAE (L’audition d’Astrid Panosyan-Bouvet par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale montre l’absence de dynamisme pour l’IAE), leapprentissage (L’audition d’Astrid Panosyan-Bouvet par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale montre les hésitations sur le terrain de la réduction des primes d’apprentissage), le Centres d’emploi (L’audition d’Astrid Panosyan-Bouvet par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale : rien pour Pôle emploi) et le Missions locales et le Contrat d’engagement des jeunes (voir L’audition d’Astrid Panosyan-Bouvet par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale montre que les Missions locales vont connaître une année difficile), nous terminons cette analyse en nous concentrant sur RSA
Didier Le GacEPR deputy for Finistère, rapporteur for opinion
Conformément à la loi du 18 décembre 2023 pour le plein emploi, toutes les personnes éloignées de l’emploi, notamment les bénéficiaires du RSA, doivent être inscrites à partir du 1er janvier 2025 auprès de l’opérateur France Travail afin de bénéficier d’un suivi renforcé.
Stéphane ViryDéputé LIOT des Vosges
Autre carence du budget de la mission, les conseils départementaux sont livrés à eux-mêmes alors qu’ils devront se mobiliser, dans le cadre de la réforme France Travail, pour accompagner, jusqu’à quinze heures par semaine, les allocataires du RSA.
Astrid Panosian-BouvetMinistre du Travail et de l’Emploi
J’ai entendu l’expression d’inquiétudes légitimes concernant la réforme du RSA qui doit entrer en vigueur le 1er janvier. La loi prévoit que seuls les entrants au RSA seront automatiquement inscrits à France Travail et pas la totalité des 1 800 000 bénéficiaires. Dans la quarantaine d’expérimentations menées dans les départements, les taux d’insertion dans un emploi durable sont bons, atteignant 42 % après un semestre et 30 % après un an. Nous tirerons les leçons des expérimentations, notamment au sein du Comité national pour l’emploi de demain, où le sujet est à l’ordre du jour.
Océane Godard, député PS de Côte d’Or.
Nous regrettons le manque d’écoute des plus vulnérables, d’abord par l’assèchement des ressources humaines de France Travail : 500 ETP en moins, alors que 1 200 000 nouvelles inscriptions seront attendues sur les listes de demandeurs d’emploi après la réforme du RSA et que 40 000 personnes sont aujourd’hui accompagnées.
Et rapport non divulgué dresse un bilan mitigé des expérimentations menées dans le cadre de la réforme du RSA. Il faudra prendre le temps d’en parler.