J’aime SF. Mais sans Denis Villeneuve je n’aurais pas forcément aimé Dune. Tout ça pour planter le décor et dire que je n’attends rien de cette série dont je ne connais, avant de lancer le premier épisode, rien. Et cela me donne la légitimité d’écrire une critique à long terme sur cette série : (ma note changera chaque semaine)
Épisode 1 : La main cachée : GOT et Terminator mais en plus sage.
Ailleça commence comme un mauvais Terminator, avec un voix off raconter une guerre avec des robots (?!) avec des effets spéciaux très moche ce qui semble très loin de ce que nous avons vu à Villeneuve. Bien que nous disposions de 6 épisodes pour développer une introduction solide, de nombreuses informations et personnages sont présenté très rapidement dans une introduction volontairement envoyée. C’est presque toujours une mauvaise chose de sacrifier l’introduction de son personnage principal, surtout si ce n’est pas au profit du rythme et cela augure bien pour une série où la narration n’est pas l’argument principal.
Mais 10 minutes plus tard, un saut dans le temps nous amène à la véritable introduction du monde et des personnages qui occuperont le reste de l’épisode. L’incipit nous montrait (mal) la genèse du principal antagoniste. Commencez par le prisme de la vision des « méchants » est pourtant une idée narrative bienvenue et trop peu utilisée. Reste à savoir, dans ce type de série qui se veut être une chorale, qui seront réellement les bons et les méchants.
Visuellement, tout semble bon et malgré les fonds verts désagréables on retrouve le panache des deux films récents. Très bon point pour une série de ce budget.
C’est très clair à la fin de l’épisode, la série alambition de prendre la place de Game of Thronescomme bien d’autres avant elle. Avec plusieurs factions, une géographie à retenir, un mariage royal arrangé et même une colorimétrie qui se ressemble dans les bleus et les jaunes. Deux différences majeures : d’un côté, GOT s’est moins retenu en matière de sexe, de sang et d’insultes, et de l’autre, ses personnages ont eu plus de panache, dès l’épisode 1. Ici, on sent encore qu’ils sont assez mous, voire stéréotypés, à commencer par l’empereur.
Ambitieuse malgré un début déroutant, visuellement maîtrisée, avec une bande-son bien choisie, cette première heure est une introduction dont on ne peut rien dire sur la forme. En termes de fond et de narration, on apprend à connaître GOT sans jamais apporter quelque chose de vraiment nouveau ou de petites bêtises qui nous donneraient envie d’en savoir plus sur la suite.