L’ancien ministre socialiste François Rebsamen a annoncé lundi dans un communiqué qu’il renoncerait au poste de maire de Dijon, qu’il occupait depuis 2001, mais conserverait celui de président de la métropole bourguignonne. « Quand je regarde l’action accomplie, je considère que le moment est venu pour moi de transmettre »écrit l’ancien ministre du Travail de François Hollande, âgé de 73 ans, évoquant un choix « longuement réfléchi, responsable et assumé ». « C’est à Nathalie Koenders, ma première adjointe depuis 2015, que je voudrais confier la responsabilité d’assumer désormais la fonction de Maire »ajoute-t-il.
Cette dernière, âgée de 47 ans, doit encore être agréée par le conseil municipal du 25 novembre pour devenir la première femme maire de Dijon. Elle avait déjà occupé ce poste par intérim pendant quelques mois en 2018, lorsque François Rebsamen était soigné pour un cancer. François Rebsamen va désormais se consacrer entièrement à ses fonctions de président de la métropole dijonnaise, qu’il occupe depuis 2001, avec une brève interruption en 2014-15.
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« Je vais désormais poursuivre le travail autrement, avec enthousiasme et détermination, convaincu de l’enjeu crucial de la transition écologique et porté par les mêmes valeurs d’unité, de solidarité et de justice sociale qui ont toujours guidé mon action »dit-il.
Cet ancien secrétaire national du PS, très proche de François Hollande, a soutenu Emmanuel Macron en 2022. Après avoir quitté le parti socialiste, il a ensuite créé la Fédération progressiste, une « mouvement gouvernemental de gauche qui rassemble des élus et des citoyens qui ne se reconnaissaient plus au sein du Parti socialiste ». Lors des élections législatives de juin 2024, la Fédération progressiste a publiquement soutenu François Hollande, candidat du Nouveau Front populaire en Corrèze.
