l’essentiel
A l’appel de JA 65 et de la FDSEA, des agriculteurs des Hautes-Pyrénées ont rejoint le mouvement national de colère en allumant des feux aux ronds-points de Lourdes, Ibos, Tournay, Bazet, Soulom et de La Barthe.
Des incendies « pour montrer la colère » des agriculteurs sur les ronds-points du département : hier soir, les agriculteurs des Hautes-Pyrénées ont rejoint le mouvement national. Le projet de ratification du traité du Mercosur entre l’Union européenne et les grands pays d’Amérique du Sud est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mais le vase était déjà plein.
« Nous autorisons l’importation de viandes aux hormones et de céréales fabriquées avec des produits interdits en France, alors que les agriculteurs français sont pénalisés par les normes françaises et européennes, déplore le président des Jeunes Agriculteurs des Hautes-Pyrénées, Clément Simian-Buissonnet.
Nous demandons qu’ils soient assouplis, d’autant que cela ne coûtera pas cher au budget de l’État. Je connais des jeunes qui viennent de s’installer et qui sont obligés de travailler dehors. Pour Clément Simian, « les promesses de janvier n’ont pas été tenues. Nous voulons de vraies réponses, pas des promesses.
« Rien n’a été respecté du peu que nous avions demandé en janvier », critique Grégory, un autre jeune agriculteur d’Hibarette. nous sommes l’agriculture la plus diversifiée et la plus propre d’Europe. Nous avons besoin de revenus mais nous ne sommes plus compétitifs à cause de toutes les charges sociales et environnementales qui nous sont imposées. que nous le faisons depuis la nuit des temps.
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