Lc’est un album, plutôt un album familial sonore, ADN de Smoky Mountain tente de cataloguer cinq générations du clan Owens-Parton via une vaste collection de 37 titres composés principalement de duos entre Dolly et sa famille élargie des deux côtés, passés et présents. Combinant archives, overdubs et nouveaux enregistrements, il nous entraîne dans un long voyage qui commence en 1964 avec le grand-père violoniste de Parton, le révérend Jake Owens, sur I Live in Glory, et se termine par une ballade Disney-lite, Randy Floyd, écrite et chanté par Parton et sa petite-nièce adolescente Merin Seaver.
Au début, il est impossible de ne pas être charmé, car notre célèbre guide touristique – l’un des 12 frères et sœurs – donne le coup d’envoi avec une invitation orale. Mais comme pour toute famille, et certainement pour tout dossier de cette taille, il existe un vaste spectre d’attraits. Le duo de Parton dans les années 1970 avec sa tante Dorothy Jo Owens sur Runaway Girl de cette dernière, ou le nouveau medley Singing His Praise/Daddy Was an Old Time Preacher Man, soutenu par le gospel, chanté en 2011 aux côtés de ses oncles Bill et Louis Owens, offrent une fenêtre sur le héritage musical qui a fait la star. Cependant, au moment où nous arrivons à la série actuelle de jeunes espoirs et de cousins vaguement musiciens, tout cela ressemble à un exercice de népotisme bien intentionné.