Insatisfait, Léon Marchand qualifie de « ???? » la volte-face du gouvernement sur le sport collégial

Insatisfait, Léon Marchand qualifie de « ???? » la volte-face du gouvernement sur le sport collégial
Insatisfait, Léon Marchand qualifie de « ???? » la volte-face du gouvernement sur le sport collégial
Insatisfait, Léon Marchand qualifie de « ???? » la volte-face du gouvernement sur le sport collégial

Le quadruple champion olympique Léon Marchand a dénoncé jeudi 14 novembre la volte-face du gouvernement après avoir abandonné la généralisation de deux heures supplémentaires de sport hebdomadaires au collège. Le gouvernement s’est vu obligé de se justifier sur les réseaux sociaux.

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Léon Marchand n’est pas content de la volte-face du gouvernement après avoir abandonné la généralisation de deux heures supplémentaires de sport hebdomadaires au collège. Et la réunion du vendredi 15 novembre s’annonce tendue. Car le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Gil Avérous est attendu demain au TOEC Dauphins. Une visite au cours de laquelle le membre du gouvernement devrait rencontrer le champion français. L’occasion, peut-être, pour le nageur de s’expliquer auprès de l’élu.

Car le champion olympique n’a pas hésité jeudi matin, faisant part de son mécontentement sur son compte X face à l’abandon de la généralisation de deux heures supplémentaires de sport hebdomadaire au collège. Le Toulousain a partagé la Une de l’Equipe accompagné de l’emoji d’un clown.

Quelques heures après cette publication, la ministre de l’Éducation nationale s’est sentie obligée de se justifier dans un message posté sur les réseaux sociaux.

Nous n’abandonnons pas cette ambition, bien au contraire : nous l’adaptons pour la rendre plus efficace, a assuré Anne Genetet. Plus juste. Plus juste pour les classes populaires : la pratique sportive à l’école est désormais renforcée et ciblée sur les établissements d’enseignement prioritaire, où les élèves pratiquent le moins le sport, faute de moyens. Nous soutenons ceux qui en ont le plus besoin, pour faire bouger chaque jour davantage de jeunes dans nos classes, nos salles de sport, nos piscines et nos stades.

A l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, deux mesures ont été lancées ces dernières années dans les écoles pour contribuer à « faire de la France une nation sportive » et lutter contre la sédentarité et la sédentarité des plus jeunes. Il s’agissait de « 30 minutes d’activité physique quotidienne » du CP au CM2, généralisées en 2022, et de « deux heures de sport supplémentaires pour les collégiens » (2HSC) testées depuis plus de deux ans et étendues à 700 collèges. la dernière année scolaire dans le but d’être généralisé dans les trois prochaines années.

Ces deux heures de sport supplémentaires ont été prolongées jusqu’à la rentrée 2024 dans les zones d’éducation prioritaire (environ 1 100 collèges).
Mais la généralisation du système destiné aux collégiens a été abandonnée par l’Education nationale, le ministère expliquant qu’il n’était « pas pérenne » dans une circulaire publiée la semaine dernière au Bulletin officiel de l’Education nationale.

Pas sûr que les arguments aient convaincu le quadruple médaillé d’or dont la publication était encore présente sur les réseaux sociaux en fin de journée.

 
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