«C’était mon mât ou ma voile», raconte Clarisse Crémer, dont la voile d’avant est tombée à l’eau !

«C’était mon mât ou ma voile», raconte Clarisse Crémer, dont la voile d’avant est tombée à l’eau !
«C’était mon mât ou ma voile», raconte Clarisse Crémer, dont la voile d’avant est tombée à l’eau !
Vendée Globe

Le passage du cap Finisterre a causé quelques blessés légers à pas mal de bateaux. Clarisse Crémer avait plutôt bien surmonté ce premier passage difficile. Mais c’est la nuit suivante que les choses ont empiré. Alors qu’elle avait laissé derrière elle son grand gennaker (la voile qu’elle utilise au portant dans le vent léger à moyen) qu’elle savait devoir utiliser quelques heures plus tard, l’extrémité qui maintenait la voile enroulée s’est cassée et cette dernière s’est déroulée alors que le vent soufflait toujours fort.

« J’ai essayé de le remonter mais je n’y suis pas parvenu », raconte le skipper de L’Occitane en Provence dans une vidéo. Elle a ensuite passé plusieurs minutes à essayer de la déposer sur le pont sans l’enrouler : « C’est la plus grande voile du bateau. Elle a fini dans l’eau. Il mesure 300 m², je n’ai pas pu l’embarquer. J’ai aussi perdu toute l’écoute qui va avec. J’ai un peu honte mais c’était mon mât ou ma voile. Pour son deuxième Vendée Globe, ce début de course n’est pas vraiment idéal. « À part quelques brûlures aux mains, je ne me suis rien fait. »

Vingt-neuvième, elle sait que les prochaines heures et jours jusqu’aux Canaries vont être compliqués puisqu’il s’agit de la voile adaptée à cette météo…

 
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