Alors que le match de football France-Israël, prévu jeudi 14 novembre 2024 au Stade de France, fait craindre des dérives, le ministre de l’Intérieur a déclaré à l’Assemblée nationale qu’il n’était pas question de l’annuler. Bruno Retailleau refuse de se soumettre aux « marchands de haine ».
“Les faits, les chiffres sont absolument formidables.” Bruno Retailleau en a cité deux : «Nos compatriotes de confession juive représentent moins de 1% de la population française et pourtant ils sont victimes de 57% de toutes les agressions racistes et de toutes les agressions antireligieuses.“
Selon une étude récente de la Fondation Fondapol «80% des non-compatriotes, de confession juive, ont peur, car ils craignent les actes antisémites. Ils pensent que leur pays, leur pays qui est aussi leur patrie, n’est plus en mesure de les protéger. Ce sont les chiffres, c’est ça qui est formidable», a insisté le ministre de l’Intérieur.
“L’antisémitisme le plus débridé et le plus décomplexé est de retour. Il a deux visages. Le visage d’abord, le visage de cet islamisme, un islamisme radical. Le visage aussi de tous ceux qui exploitent la cause palestinienne à des fins purement politiques», a ajouté Bruno Retailleau.
Bruno Retailleau sera présent jeudi au Stade de France, tout comme le président Emmanuel Macron et les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande.