Thomas Ruyant se prépare à prendre le départ du Vendée Globe ce dimanche. Une compétition qui n’est pas qu’une course en solo. Le skipper dunkerquois est aujourd’hui à la tête d’une équipe qui alignera deux bateaux. Au sein de cette équipe, basée à Lorient, d’autres Nordistes. Ils restent sur terre, mais leur travail est essentiel. Nous sommes allés à leur rencontre aux Sables d’Olonne.
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Dans l’ombre de Thomas Ruyant, Madeleine gère l’événementiel. Cette année, la jeune femme devra accueillir 750 personnes venues soutenir le skipper dunkerquois. Selon elle : «Chacun a un rôle très important à jouer et la machine ne fonctionne pas s’il manque un chaînon. Il y a donc beaucoup de travail derrière nos skippers qui sont certes tous seuls sur leur Imoca, mais derrière il y a du monde.»
Chacun a un rôle très important à jouer et la machine ne fonctionne pas s’il manque un chaînon.
Madeleine Dauthuille, coéquipière de Thomas Ruyant
Depuis 6 ans, Madeleine navigue dans le sillage du marin nordiste. Elle s’est d’abord occupée de ravitailler le bateau avant de passer à la partie événementielle.
“A mon arrivée il y avait 6 personnes au sein de TR Racing aujourd’hui, ils sont 35. J’ai vu l’évolution de cette équipe avec un bateau, maintenant deux. Et voir que l’histoire continue, portant toujours les causes dans ses voiles, c’est une belle histoire.“
Un équipage qui va donc vivre cette course par procuration. Mais qui permettra aussi à Thomas Ruyant de rester proche de son Nord natal comme nous l’explique Madeleine : «Evidemment on mettra un peu de Nord dans ces bateaux. Pour Noël et le Nouvel An, nous allons emballer des petites gaufres et des petites bières du Nord pour que ce soient des moments de fête.“
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Vendée Globe : les nordistes de l’équipage de Thomas Ruyant
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©France Télévisions
Le roi de l’électronique, Henri, travaille à bord du 2ème bateau de Thomas Ruyant.
Un rôle essentiel aux côtés de l’autre skipper de l’équipe, Sam Goodchild. Le jeune homme nous confie : « JeJe m’occuperai de tous les appareils qui ont des fils électriques sur le bateau puis, je m’occuperai de la distribution de cette énergie à tous les appareils qui sont à bord et qui iront à l’ordinateur ou aux moyens de communication, donc satellite antennes. Et puis tout le système de navigation.“
J’aurai le téléphone disponible 24h/24 et 7j/7 pour assurer une veille en cas de problème.
Henri Marcelet, coéquipier de Thomas Ruyant
Henri rencontre Thomas Ruyant à l’âge de 16 ans près de Dunkerque. Adversaires sur l’eau, ils sont désormais associés pour performer comme l’explique Henri : «J’aurai le téléphone disponible 24h/24 et 7j/7 pour assurer une veille en cas de problème. Je sais que le matin, la première chose que nous ferons en nous levant sera de regarder la carte pour voir où ils se trouvent.“
Un équipage trié sur le volet, Thomas Ruyant confirme : « Ils sont là parce qu’ils sont bons dans leur domaine, pas parce qu’ils sont du Nord. Mais c’est sympa d’avoir aussi des petits gars du Nord avec moi dans l’équipe, ouais.
Durant ce tour du monde en 80 jours sans assistance, ces passionnés de voile resteront donc forcément à quai. Mais pas inactif !
Reportage de Matthieu Rappez et Sergio Rosenstrauch. Edité par Vincent Dupire