Ce mardi 12 novembre, Anne Genetet, ministre de l’Éducation nationale, s’apprête à lancer « l’Acte II du choc des savoirs ». Une réforme lancée par Gabriel Attal.
Anne Genetet, la ministre de l’Éducation nationale, présentera ce mardi la deuxième étape du choc des savoirs. Une réforme lancée par Gabriel Attal. Deux mois après l’arrivée d’Anne Genetet au gouvernement, l’ombre de son prédécesseur plane toujours sur le ministère.
Cette influence XXL de Gabriel Attal se ressent clairement sur cette nouvelle version du choc des savoirs. Le ministre souhaite élargir les groupes de niveaux aux classes de 4e et 3e année. Anne Genetet veut aussi concrétiser une promesse de son prédécesseur : le certificat obligatoire pour réussir le lycée.
Cette continuité avec les projets lancés par Gabriel Attal est assumée par Anne Genetet : « Il faut maintenir le cap », répète le ministre de l’Éducation. Face à ce constat, un représentant syndical d’enseignants tire une conclusion : “Anne Genetet est une ministre de l’ombre, elle est là pour mener à bien le programme de Gabriel Attal.”
« Anne Genetet a raison de choisir la continuité »
Alors, le ministère de l’Éducation est-il vraiment sous tutelle ? La question s’est posée dès la nomination d’Anne Genetet, en septembre. Son nom a été poussé par Gabriel Attal, dont elle est proche. Son profil est également assez éloigné des enseignants et des programmes scolaires. Médecin de formation, elle est spécialiste des questions de défense.
Dans la foulée, pour composer son cabinet, la nouvelle ministre a choisi plusieurs conseillers directement issus des équipes ministérielles de Gabriel Attal. Mais pas question de parler de contrôle, explique un proche de Gabriel Attal : “Il faut arrêter le fantasme, personne ne tord le bras d’Anne Genetet.”
Un ancien ministre du gouvernement Attal s’agace également : « On nous reproche souvent de changer de politique dès que le nom du ministre change. Anne Genetet a raison de choisir la continuité.