Le gouvernement et les députés qui le soutiennent cherchent à trouver des sources d’économies pour le budget 2025. Certains poussent à supprimer un nouveau jour férié. Une idée qui ne fait pas l’unanimité, selon « Le Parisien ».
Après le lundi de Pentecôte en 2004, un autre jour férié sera-t-il supprimé ? Cette idée semble faire son chemin chez certains membres du gouvernement et élus qui soutiennent l’exécutif, selon Le Parisien. Cette hypothèse, qui permettrait de générer entre 2 et 4 milliards de recettes fiscales – et donc d’économies pour le budget 2025, ce que l’État cherche absolument à faire – a été remise sur la table par Gérald Darmanin, au début de l’année. mois d’octobre. Celui qui fut ministre des Comptes publics se félicite de la suppression d’un deuxième jour férié, «dans le public comme dans le privé ».
Plusieurs ministres ont alors pris son volant et soutenu cette idée. Antoine Armand, ministre de l’Économie et des Finances, estime sur LCI qu’il s’agit d’un «proposition très intéressante“Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, souhaite que cela se réalise.”une partie des débats que nous aurons au Parlement« . Un parlementaire, soutien du gouvernement, juge, auprès de nos confrères, que c’est «le sens de l’histoire« .
Le Premier ministre sceptique
Si l’opposition risque d’être fermement opposée à cette hypothèse, c’est à Matignon que réside le premier obstacle. “Le Premier ministre se souvient de l’instauration de la fête de la Pentecôte opérée sous Raffarin en 2004, qui avait suscité beaucoup de tensions, et il constate que cela va tendre l’opinion publique.», glisse un élu. D’ailleurs, les services du Premier ministre assurent que ce «le projet n’est pas soutenu par le gouvernement« . Ils précisent : «Les discussions se poursuivent entre le gouvernement et la majorité sur différents points d’ajustement des mesures contenues dans les textes financiers.“
Michel Barnier souhaiterait plutôt se concentrer sur la refonte des cotisations patronales. Un projet qui déplaît… A ceux qui défendent la suppression d’un deuxième jour férié.