Un message qui n’est pas passé inaperçu. Le 6 novembre dernier, le YouTubeur Inoxtag a été victime d’un cambriolage comme de nombreuses personnalités ces derniers mois. Le jeune homme de 22 ans s’est rendu sur son compte X (anciennement Twitter) pour rassurer ses fans. Une publication à laquelle Jordan Bardella a réagi pour soutenir le vidéaste. « Tout mon soutien à Inoxtag, victime d’un cambriolage comme cela arrive à des milliers de Français chaque année. Triste réalité pour la France en 2024 : personne n’est à l’abri d’une insécurité devenue incontrôlable. L’eurodéputé a particulièrement pointé du doigt certains militants d’extrême gauche qui soutenaient les voleurs. « Honte aux militants d’extrême gauche qui osent se réjouir de la bassesse qui les caractérise »il a écrit sur le réseau social.
Un message qu’Inès Benazzouz, de son vrai nom, n’a pas vraiment apprécié. Ce dimanche 10 novembre, le YouTubeur n’a pas hésité à rebuter le président du Rassemblement national et l’a accusé de « reprise politique ». « Nous n’en pouvons plus de toi »il écrit. Avant d’ajouter : « Soutenez plutôt les vrais Français qui en ont bien besoin… » Jordan Bardella n’a pas encore répondu à sa réponse.
Jordan Bardella : ce drame vécu dans sa jeunesse qui l’a marqué
Dans son ouvrage intitulé Ce que je recherchePublié le 9 novembre, aux éditions Fayard, Jordan Bardella fait des révélations sur son parcours politique, mais aussi sur sa vie privée. Alors qu’il a grandi dans la cité Gabriel Péri, située à Saint-Denis, le président du Rassemblement national raconte avoir vécu une bonne partie de sa vie dans un quartier de dealers de drogue, dans des immeubles “couvert de tags hostiles à la police”. L’eurodéputé dit avoir été témoin d’un drame depuis son appartement : le meurtre d’un individu au pied de son immeuble alors qu’il déjeunait avec sa mère dans la cuisine. « On a entendu des coups de feu : deux garçons en scooter tiraient sur un troisième, étalé au sol. Les taches de sang répandues sur le sol étaient visibles depuis le sol où nous nous trouvions. Nous vivions un cauchemar »il écrit.
Crédits photos : Federico Pestellini / Panoramique / Bestimage