Bressuire (R1): 0
Bordeaux (N2): 2
La foule, les banderoles et toute l’énergie des joueurs du FC Bressuire n’ont pas suffi à poursuivre le parcours en Coupe de France. Dimanche 17 novembre, les Girondins de Bordeaux ont freiné l’équipe des Deux-Sévrien dans son rêve.
Le FC Bressuire a au moins eu le mérite de se créer des occasions en premier. Sur un ballon donné du bout du pied par Youlou Loufoukou, Pecoraro tentait une première fois (2e). Une tentative ratée, mais qui a donné une bonne image des Deux-Sévriens.
Toujours avec Pecoraro, Bressuire montrait son manque d’efficacité (21ee et 43e). Sur ces deux tirs, l’attaquant était pourtant parfaitement placé, et laissait l’incompréhension du public bressuire qui voyait déjà le ballon au fond dans l’euphorie.
Le premier but encaissé bêtement
Hormis les tentatives de Pecoraro, les Bressuirais n’ont pas proposé grand-chose. Bordeaux n’a cependant dû profiter que d’une infime erreur pour prendre l’avantage et ravir la centaine d’ultras présents malgré l’interdiction de déplacement.
Après une relance de Maxence Serra un peu trop douce dans ses buts, Adrien Louveau récupérait le ballon pour servir N’Famady Diaby (1-0, 10e). Le score ne bougeait plus grâce aux parades du même Serra en fin de période, efficace face à une situation hasardeuse des Bordelais qui étaient à deux doigts d’entrer (38e).
Après la pause, les Bressuirais ne revenaient plus inspirés. Safouane Karim était encore difficile à contenir à droite. Ce dernier récupérait le ballon sur une nouvelle mauvaise remise de Serra, qui stoppait au dernier moment le tir de l’ailier (56e).e).
“Le manque d’efficacité est récurrent”
Le FC Bressuire avait programmé son réveil à l’heure de jeu, avec davantage de mouvements en attaque. Nan Soueilem a raté sa frappe juste devant les buts, de quoi faire bondir Samir Bakir sur le banc (66e).e). La réaction de l’entraîneur fut la même lorsque Louison Billeau manqua de peu son occasion (69e).e). Les Bressuirais ont au moins tenté leur chance. « Chaque week-end, nous avons des regrets. Nous devons changer pour tuer nos moments forts et au moins marquer un but. Là, nous pouvons exister. Le manque d’efficacité est récurrent, c’est frustrant »» a murmuré Samir Bakir à la fin de la réunion.
Côté Bordelais, le danger venait toujours de Karim. Alors quand les Bressuirais l’ont oublié devant les buts, ces derniers n’ont eu aucun mal à mettre le ballon au fond (0-2, 74ee). C’est à ce moment que les espérances de Bressuire furent sérieusement affectées. Les tentatives suivantes n’ont pas trouvé l’efficacité souhaitée.
Face à une défense bordelaise timide, les Bressuirais n’y parviennent pas, se contentant d’un but refusé pour une faute sur le gardien Lassana Diabaté (77e).e). « Je n’ai aucun regret, nous étions présents dans l’émeute de l’énergie. C’est dommage, on est là dans le contenu mais on perd en efficacité »résume simplement l’entraîneur du FC Bressuire, un peu triste de ne pas voir ses joueurs récompensés.
La feuille
Mi-temps : 0-1.
Arbitre: M. Rétif.
Mais : Diaby (10e), Karim (74e).
Spectateurs: 2.800.
Avertissements : in Bressuire, Pointu (44e), Charif (58e), Pecoraro (60e) ; à Bordeaux, Trichard (81e).
Bressuire: Serra – Barreira (Engonga, 73e), Robert, Billeau, Pointu, Leandro, Leray (Nan Soueilem, 63e), Rambaud (Mbakebo, 90e + 5), Youlou, Charif (Chaouane, 63 anse), Pecoraro.
Bordeaux : Diabaté (Grimaud, 90e + 1) – Grillot (Younousse, 80e), Bai (Trichard, half-time), Fofana, Ranem, Louveau, Karim, Depussay (Merdji, half-time), Diaby, Ben Khemis, Diallo (Bahassa, 62e).
“C’était un match piège”
Bruno Irles (entraîneur de Bordeaux) : «C’était un match piège. Aujourd’hui, je préparais déjà le match contre Saint-Malo. Les changements apportés étaient liés au temps de jeu de mes joueurs. L’adversaire n’a pas su capitaliser sur ses moments forts, ce qui était bien pour nous. On est content de continuer, ça nous donne du match car on a besoin de compétition. Nous prenons ces réunions très au sérieux. Il y a encore des joueurs qui ne contribuent pas assez, il faut avoir plus de domination. »