Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 9 novembre 2024 à 15h23
Le match entre Marseille et Auxerre (1-3) a été marqué par un incident déplorable depuis les tribunes jusqu’au terrain.
Juste après le troisième but de l’AJ Auxerre, vendredi soir à l’Orange Vélodrome, un projectile a été lancé depuis la tribune Jean-Bouin et est tombé sur le visage d’Ambre Godillon, la journaliste de DAZN positionnée au bord de la pelouse. L’Olympique de Marseille s’est excusé, selon les informations relayées directement par nos confrères en direct après le match, mais Godillon n’a pas pu officier pendant la mi-temps et a dû laisser son collègue Smaïl Bouabdellah la remplacer au pied levé, notamment pour les entretiens à la fin de la première période.
“Le foot, c’est pas ça (…) je vais bien”
C’est ce dernier qui a annoncé ce malheureux incident quelque temps après la rencontre, sur la pelouse, ce qui a amené son camarade (frappé justement sous l’œil) à le remercier et à minimiser sa contribution : « Je n’ai posé que deux questions, rien de bien important. .» Puis pour afficher son soutien, avec Benoît Cheyrou également présent à leurs côtés : « On le dit avec le sourire, mais il n’y a rien de drôle dans l’attitude de certaines personnes, on va les appeler comme ça… Les incidents dans les tribunes n’ont pas leur place, et cela avec tous les acteurs, qu’ils soient joueurs, dirigeants, spectateurs mais aussi journalistes.» A noter que le projectile, a priori, ne semblait pas la viser personnellement.
Godillon était un peu incrédule : « Je ne sais pas trop quoi dire, je suis un peu choqué. Le football, ce n’est pas ça. Heureusement plus de peur que de mal donc, et elle a pu reprendre les entretiens d’après-match sur le terrain mais aussi dans les allées du stade, par exemple avec Djibril Cissé. Le sourire était revenu. Une vague de soutien de collègues s’est également déclenchée en ligne, ce qui l’a encore amenée à réagir par écrit : « Merci pour tous vos messages d’une extrême gentillesse. Je ne sais pas vraiment quoi dire en fait, à part ça, je vais bien et je vais bien.
