“Si je suis le problème, je dois partir, je m’en fiche de l’argent”

“Si je suis le problème, je dois partir, je m’en fiche de l’argent”
“Si je suis le problème, je dois partir, je m’en fiche de l’argent”

Adrien Rabiot a expliqué que les consignes n’étaient pas respectées. Comment l’expliquez-vous ?

Je prends la responsabilité non seulement de cette défaite mais aussi de la performance de l’équipe locale. Je n’arrive pas à transférer les bonnes performances ni à faire jouer l’équipe avec les bonnes valeurs, la bonne intensité à domicile. Nous avons des difficultés à la maison, c’est clair. Je ne sais pas si c’est un manque de courage ou de personnalité. J’essaie de trouver des solutions. Mais il est évident qu’il y a une grande différence. Je suis venu ici pour jouer au Vélodrome, pour tout donner parce que j’avais envie de vivre cette expérience forte. J’en ai parlé avec Medhi Benatia et Pablo Longoria. Je viens de la rue, je dis les choses telles qu’elles sont.

Si le problème c’est moi, je suis prêt à partir, je rends mon contrat. Je pars sans argent, je m’en fiche, ce n’est pas mon problème. Je ne veux pas dire de bêtises. Je suis ici pour dire la vérité, c’est tout ce que je sais faire. Nous ne pouvons pas le faire, je ne vais pas m’échapper, nous devons faire face à la réalité. C’est ce que nous allons essayer de faire et ce que je ferai.

Faut-il déjà s’inquiéter d’une place en haut de tableau en fin de saison ?

Je ne vis pas pour être deuxième, je ne veux pas en parler, cela ne m’intéresse pas. Je dois transmettre ma passion et ma vision du football aux joueurs, au staff, aux gens d’ici. Contre le PSG, on a joué à 10. Mais quand on était à 11 contre 11 pendant vingt minutes, ce que j’ai vu ne m’a pas forcément plu. Nous avons fait des performances à domicile qui n’étaient pas très bonnes, ces choses se répètent. Nous avons réalisé des performances de très haut calibre à l’extérieur. Mais on ne peut pas parler des 2e lieu. Le positionnement et la défaite ne m’intéressent pas.

Je ne me soucie pas nécessairement de gagner non plus. Je dois pouvoir donner quelque chose, transmettre, je vis pour des choses qui transcendent le football. Encore une fois, si je suis le problème que je dois quitter, je m’en fiche de l’argent. Ce qui compte, c’est la satisfaction du travail et de ce que j’ai fait. Je n’ai rien de négatif à dire sur mes joueurs qui sont tous de bonnes personnes.

Que vous ont dit Benatia et Longoria ?

Je me sens vraiment responsable de ce qui se passe en ce moment. Ce n’est pas mon intention de m’en prendre aux autres. Ce que j’ai dit aux managers, je l’ai déjà dit aux joueurs, à qui je parle toujours en premier. Les dirigeants étaient présents. Ensuite, je viens vers vous et je dis exactement les mêmes choses. J’ai dit ce que j’avais à dire. J’ai un visage, les joueurs le savent, je ne suis pas une fausse personne.

Que faut-il changer pour briser la spirale négative au Vélodrome ?

Je ne pense pas que la solution soit de changer des joueurs qui ont du courage et de la personnalité, même si on peut toujours s’améliorer. Il faut de la passion, comprendre la chance qu’on a de jouer dans ce stade et pour ce club. Si les joueurs sont capables de comprendre cela, c’est évident qu’on fera mieux. Il faut qu’ils comprennent ce que signifie jouer à l’OM. Vous avez besoin de cette chose supplémentaire. Vous ne pouvez pas être un simple employé du club, vous devez avoir le bon état d’esprit, vous devez comprendre la ville, l’histoire du club.

Nous ne pouvons ni poser de questions ni hésiter. Nous devons être des kamikazes sur le terrain. Je deviens fou de ne pas comprendre pourquoi on ne peut pas faire chez soi ce qu’on peut réaliser à l’extérieur. C’est peut-être moi. Il faut trouver des solutions, comprendre des choses fondamentales. La solution n’est pas de changer les joueurs. Car certains joueurs ont cet état d’esprit en plus.

 
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