Bestaven veut avant tout profiter des bons moments en mer

Bestaven veut avant tout profiter des bons moments en mer
Bestaven veut avant tout profiter des bons moments en mer

Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 8 novembre 2024 à 10h39

Vainqueur du dernier Vendée Globe, Yannick Bestaven (Maitre Coq) s’embarque ce dimanche pour un nouveau tour du monde en solitaire, avec l’envie de briller, mais surtout de profiter de cette aventure hors du commun.

Dans la riche histoire du Vendée Globe, un seul marin a réussi à triompher deux fois (Michel Desjoyeaux), mais pas lors de deux éditions consécutives (c’était en 2001 et 2009). Yannick Bestaven, vainqueur de l’édition 2020-21 sur Maitre Coq, pourrait nourrir cette ambition, mais le skipper, qui fêtera si tout va bien ses 52 ans de mer (28 décembre), veut d’abord vivre une belle aventure. « Si cela peut arriver, je ne m’en priverai pas, mais ce n’est pas ma principale motivation pour aller sur ce Vendée Globe. J’ai envie de profiter de tous les moments qui s’offriront à moi, c’est une sacrée dose d’adrénaline. C’est le résumé d’une vie en trois mois, des moments exceptionnels. Nous compterons les points à la fin. (…) Je suis encore plus prêt et expérimenté qu’il y a quatre ans, c’est important. Il y a toujours un peu de stress au début d’un projet comme celui-là, mais c’est ce qui fait qu’on se sent vivant», a expliqué le natif de St-Nazaire en conférence de presse.

Un bateau remis à neuf

Pour son troisième Vendée Globe (il a abandonné en 2008), Yannick Bestaven bénéficiera d’un bateau remis à neuf, Maitre Coq V, et le skipper sait que la fiabilité sera le maître mot s’il veut boucler son tour du monde. « Il va falloir équilibrer l’effort et la vitesse du bateau, car il va falloir tenir ce marathon, pas casser. Aller vite, on sait à peu près tous faire ça, aller vite longtemps, c’est plus difficile. Pour remporter le Vendée Globe, il faut avoir la meilleure vitesse moyenne, et surtout être capable de gérer les imprévus. (…) On a fait un nouveau Maitre Coq, on a pris notre temps, ça nous a pris trois ans, mais on se sent vraiment prêts. Sur les trois saisons, nous n’avons pas eu de résultats vraiment exceptionnels, mais nous étions vraiment concentrés sur le Vendée Globe. C’est un bateau neuf, mais de conception assez ancienne, donc on peut avoir un petit manque de performances. Mais j’ai montré qu’on pouvait gagner avec un bateau plus lent.

Voir enfin le Cap Horn

Dimanche, 40 bateaux s’élanceront des Sables d’Olonne, un record qui ravit le tenant du titre : «Tant mieux, ça veut dire que la course au large se passe bien, qu’il y a des sponsors, des bateaux, des marins. Je suis très heureux que nous soyons 40, si nous avions pu être 50, tant mieux. Parmi les 40, il fait partie des favoris, au même titre que Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), Jérémie Beyou (Charal), Thomas Ruyant (Vulnérable), Yoann Richomme (Paprec Arkéa) ou encore Boris Herrmann (Malizia Seaexplorer), mais le L’objectif principal pour lui sera d’atteindre l’arrivée et aussi de voir enfin le Cap Horn, qu’il n’a pas vu. en 2021 car il est allé très au sud à cause des conditions météorologiques.

(avec Thomas Mico)

 
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