Légende de l’AS Saint-Étienne, Rachid Mekhloufi est décédé

Légende de l’AS Saint-Étienne, Rachid Mekhloufi est décédé
Légende de l’AS Saint-Étienne, Rachid Mekhloufi est décédé

Axel Allag, Media365, publié le vendredi 8 novembre 2024 à 19h27

Le deuxième meilleur buteur de l’histoire de l’AS Saint-Étienne, Rachid Mekhloufi, est décédé ce vendredi à l’âge de 88 ans.

A deux jours du derby face à l’OL, l’ASSE pleure l’une de ses plus grandes légendes. Dans un communiqué officiel publié sur X, les Verts annoncent la triste nouvelle. « Les larmes stéphanoises coulent. Un grand homme, un immense footballeur est décédé. Rachid Mekhloufi n’est plus, mais son héritage ne nous quittera jamais. Originaire de Sétif, l’Algérien arrive à Saint-Étienne à l’âge de 18 ans en 1954 et son talent mène rapidement son équipe vers un titre de champion de , en 1957, 3 ans plus tard, inscrivant 25 buts lors de cet exercice.

Premier buteur de l’ASSE en Coupe d’Europe face aux Rangers en 1957, l’attaquant doit également quitter le club pendant quatre ans, entre 1958 et 1962, afin de rejoindre Tunis et plus particulièrement l’équipe du FLN (Front de libération nationale). A son retour, Rachid Mekhloufi a pu glaner un titre de champion de D2 en 1963, puis trois titres de champion de D1 en 1964, 1967 et 1968, sans oublier une victoire en Coupe de France en 1968. Sacré meilleur joueur du championnat de France en 1964 , 1966 et 1967, il restera également connu pour son fameux doublé en finale de Coupe de France 1968 contre Bordeaux (2-1).

Deuxième meilleur buteur de l’histoire des Verts avec 152 buts en 339 matches, il se place derrière Hervé Revelli et ses 212 buts. Rachid Mekhloufi, qui a débuté sa carrière de joueur à l’USM Sétif en 1952-1953, a également joué au Servette Genève (en 1962-1963) et au SEC Bastia (de 1968 à 1970), sans oublier de porter le maillot des Bleus, avec qui il a été champion du monde militaire en 1957 (4 sélections). Au cours de sa riche carrière, il fut aussi le sélectionneur de l’Algérie, notamment, entre 1971 et 1972 puis de 1975 à 1979. Sur les ondes de RMC, Jean-Michel Larqué s’est ému de ce décès : « Mon maître, celui qui était mon exemple en tant que professionnel, c’était un grand joueur, mon modèle”, a-t-il assuré.

 
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