l’essentiel
Le fonds d’investissement Stangford Capital est devenu ce jeudi l’actionnaire majoritaire du club héraultais. Deux légendes du rugby vont désormais diriger les affaires sportives de l’ASBH.
Sous pavillon municipal pendant quatre ans, l’AS Béziers a été rachetée par un fonds d’investissement irlandais, Stangford Capital. Le projet sportif sera porté notamment par l’ancien All Black Andrew Mehrtens, a expliqué Robert Ménard ce jeudi.
“Le club est sauvé”, s’est réjoui le maire de Béziers, lors d’une conférence de presse, aux côtés des deux nouveaux coprésidents du club, deux légendes du rugby mondial : l’ancien ouvreur néo-zélandais Andrew Mehrtens (70 sélections) et l’ancien troisième. rameur et capitaine des Springboks sud-africains, Bobby Skinstad (42 sélections), champion du monde 2007.
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Ce fonds a racheté, pour un montant non divulgué, 75 % des parts détenues par la ville par l’intermédiaire d’une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) mise en place lors du sauvetage du club en 2021. La municipalité conserve toutefois 2 à 3 % du club, afin de pouvoir conserver un droit de regard sur la gestion du club.
Il y a quatre ans, Robert Ménard était la cheville ouvrière d’une opération controversée de rachat du club par la ville, après l’échec d’un projet de rachat mené par l’ancien international français Christophe Dominici, associé à des fonds émiratis.
Objectif top 14 ?
“Nous avons promis de ne pas réduire le budget” pour la saison en cours et nous chercherons à l’augmenter dans les trois prochaines années”, a expliqué Andrew Mehrtens. Il ne faut cependant pas s’attendre à des bouleversements immédiats au sein de l’effectif et de la direction du club, actuellement 7ème au classement.
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« Dans trois ou quatre ans, nous pouvons faire beaucoup de choses. Monter en Top 14 est une chose, mais il faut aussi penser aux efforts nécessaires pour y rester”, a ajouté le Néo-Zélandais, rappelant que le club devra déjà revenir au sommet de la Pro D2, “une rude compétition”. .
Les dirigeants ont à cœur de préserver l’identité biterroise. “Nous ne sommes pas là pour créer un club étranger, il faut qu’il reste un club français”, a insisté Andrew Mehrtens, en français, avant de se raviser : “Nous resterons un club de Béziers”. Titré 11 fois champion de France entre 1961 et 1984, l’AS Béziers n’a plus joué dans l’élite du rugby français depuis la saison 2004-2005.
