Par Le Figaro avec AFP
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il y a 3 heures,
mis à jour à 19h01
L’ambassade d’Iran à Paris a indiqué mercredi que la jeune fille « souffre de fragilité psychologique », tout en précisant qu’il s’agit d’une « affaire d’ordre privé ».
L’étudiant iranien arrêté samedi à Téhéran après s’être déshabillé en public a été « transféré dans un centre de soins spécialisés »a annoncé mercredi l’ambassade d’Iran à Paris dans un communiqué. « L’étudiant en question souffre de fragilité psychologique et a été transféré en ambulance des secours sociaux vers un centre de soins spécialisés »selon le communiqué, qui ne précise pas le nom de l’établissement. Plus tôt dans la journée, le ministre iranien de la Science, de la Recherche et de la Technologie, Hossein Simaei, a appelé“immoral” le comportement de la jeune femme, sans donner aucune indication sur son sort.
Cette étudiante de la prestigieuse université Azad de Téhéran a été arrêtée samedi après s’être déshabillée pour, selon les groupes militants qui ont révélé l’affaire, protester contre le harcèlement des agents de sécurité qui l’accusaient de ne pas respecter la stricte tenue islamique. code. Dans des vidéos devenues virales, on la voit marcher lentement à l’extérieur de l’université en culotte et soutien-gorge, avant d’être brutalement emmenée dans une voiture par des hommes en civil. L’ONG Amnesty International a rapporté mardi soir « informations alarmantes » sur un transfert de l’étudiant vers un hôpital psychiatrique et a rappelé que « les autorités iraniennes assimilent le rejet du voile obligatoire à un +trouble mental+ nécessitant un +traitement+ ».
La France suit son dossier « de manière offensive »
L’étudiante, mère de deux enfants et séparée de son mari, “une fois rétablie, elle reprendra ses études à l’université” si l’établissement l’accepte, ajoute le communiqué de l’ambassade, insistant sur le fait qu’il est “une affaire privée”. Réfutant tout trouble mental, le militant basé aux États-Unis Masih Alinejad a décrit un étudiant « non seulement une femme saine d’esprit, mais aussi une femme courageuse, pleine de joie et de vitalité »citant des sources qui le connaissent. Depuis la révélation de l’affaire, la jeune femme s’est imposée comme un nouveau symbole de la lutte des femmes en Iran. Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a assuré que Paris « suivi attentivement » ce sont des cas
La loi islamique en Iran impose un code vestimentaire très strict aux femmes, qui doivent porter un foulard et des vêtements amples dissimulant leurs formes. Les femmes iraniennes sont à l’origine de manifestations sans précédent dans le pays après la mort de la jeune Kurde Mahsa Amini en septembre 2022, arrêtée pour non-respect de ce code. Le mouvement « Liberté de vie de la femme » a été massivement réprimée, avec au moins 551 morts et des milliers de personnes arrêtées, selon des ONG.
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