Comment les deux camps s’alignaient-ils à l’époque ?
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“Robert Pirésssss… c’est cinq”, s’exclamait le commentateur sidéré Clive Tyldesley en novembre 2003. Arsenal n’avait pris que quatre points lors de ses quatre premiers matches de groupe de la Ligue des champions et faisait face à un voyage difficile pour affronter l’Inter Milan à San Siro, ayant besoin d’une victoire pour garder vivants leurs espoirs de progression. Ce qui a suivi a été l’une des soirées européennes les plus célèbres du club, lorsque Thierry Henry a inspiré les Gunners à une célèbre victoire 5-1 à Milan, qui a finalement fait sortir l’Inter et Arsenal. L’équipe du nord de Londres retourne à San Siro pour affronter l’Inter pour la première fois depuis ce soir de mercredi, les deux équipes étant actuellement à égalité avec sept points en trois matchs dans la nouvelle « phase de championnat » de la Ligue des champions.
Mikel Arteta espère que son équipe pourra rassembler quelque chose d’aussi spécial que ce soir-là il y a deux décennies, mais Arsenal aborde le match en mauvaise forme après avoir disputé trois matches de Premier League sans victoire, et devra faire face à un test difficile contre le bien-aimé de Simone Inzaghi. côté percé. Les Gunners sont souvent fustigés pour leur manque d’histoire en Europe, n’ayant jamais remporté la Ligue des Champions ni la Coupe d’Europe comme on l’appelait autrefois. Mais cette victoire 5-1 contre l’Inter reste dans le folklore d’Arsenal, et les deux équipes alignaient des noms stellaires dans leur onze il y a 21 ans.
Inter 1-5 Arsenal – Comment les deux équipes se sont-elles alignées ?
Pour l’Inter Milan, hôte, ce fut une soirée à oublier à San Siro, car ils ont été démontés à maintes reprises par les Gunners en seconde période, après avoir atteint le score de pause à 1-1. Malgré le score, l’équipe italienne comptait encore quelques légendes dans son effectif. Entre les bâtons, ils avaient le grand gardien italien Francesco Toldo. Devant lui, trois arrières : le capitaine Fabio Cannavaro, vainqueur de la Coupe du monde 2006, l’ennemi juré de Zinedine Zidane, Matteo Materazzi, et le Colombien Iván Córdoba. À l’arrière gauche se trouvait le Français Jérémie Bréchet, tandis que la légende du club Javier Zanetti débutait à l’arrière droit.
Au milieu de terrain de l’Inter se trouvaient Cristiano Zanetti, le Néerlandais Andy van Der Meyde et le Français Sabri Lamouchi, 32 ans. Ils ont soutenu ce qui, sur le papier, semble être un puissant front, avec des attaquants bénéficiant d’un mélange d’expérience et d’énergie juvénile. Le héros culte italien Christian Vieri, 30 ans, s’est aligné aux côtés du Nigérian Obafemi Martins, 19 ans, le premier marquant le seul but de l’Inter dans la soirée. Ce soir-là, l’entraîneur de l’équipe de Serie A était l’Italien Alberto Zaccheroni, qui avait pris ses fonctions un mois plus tôt.
Pour l’équipe d’Arsène Wenger, il s’agissait d’un onze qui restera dans les mémoires avec de bons souvenirs nostalgiques des membres des fans les plus âgés du club, le match ayant lieu la même saison que celle où les Gunners sont entrés dans l’histoire en devenant invincibles en Premier League. Dans le but se trouvait l’Allemand Jens Lehmann, avec Sol Campbell et Pascal Cygan dans la moitié centrale. L’Ivoirien Kolo Touré a été déplacé à l’arrière droit, avec un jeune Ashley Cole jouant à l’arrière gauche. Ray Parlor était capitaine de l’équipe et a été rejoint au milieu de terrain par Edú, qui a récemment démissionné de son rôle de directeur sportif du club. Le Brésilien a marqué ce soir-là à San Siro.
À gauche, c’était le Français Pirés qui inscrivait le cinquième but d’Arsenal, tandis qu’à droite, le Suédois Freddie Ljungberg était également inscrit sur la feuille de match. Devant, Henry était tout simplement injouable ce soir-là, marquant deux buts et tourmentant la défense de l’Inter. Il a été rejoint au sommet par le Nigérian Nwankwo Kanu, Dennis Bergkamp étant incapable de voyager en raison de sa peur de voler. Les Gunners étaient également privés du capitaine du club Patrick Vieira. L’équipe d’Arteta se rend en Italie cette semaine avec quelques problèmes de blessures, mais sera renforcée par le retour du capitaine Martin Ødegaard à l’entraînement. Arteta rêvera d’une nuit similaire à celle vécue par l’équipe de Wenger à San Siro il y a 21 ans.