« La censure de la Commission européenne par le Parlement européen aurait le mérite d’obliger les institutions à se remettre en question »

« La censure de la Commission européenne par le Parlement européen aurait le mérite d’obliger les institutions à se remettre en question »
« La censure de la Commission européenne par le Parlement européen aurait le mérite d’obliger les institutions à se remettre en question »

EEn 2022, après des mois de travail, une cinquantaine de propositions citoyennes ont été soumises aux institutions de l’Union européenne (UE) dans le cadre de la conférence sur l’avenir de l’Europe. En matière de démocratie notamment, les citoyens européens ont insisté sur la nécessité que leurs voix soient mieux prises en compte, que ce soit à travers une élection parlementaire véritablement transnationale, la création d’un référendum européen ou encore une réelle influence sur la désignation des élus européens. Commission.

Hormis une réponse polie du Conseil européen fin 2023, leurs appels sont restés lettre morte. Ils témoignent cependant d’un problème grave auquel est confrontée la construction européenne : elle pourrait bien présenter tous les atours d’une démocratie fonctionnelle et le Parlement a vu ses pouvoirs régulièrement renforcés, la participation électorale stagne et le sentiment que l’Europe se fait dans une certaine opacité qui restes. Et ce n’est pas la composition de la prochaine Commission européenne [dont les candidats sont auditionnés par le Parlement du 4 au 12 novembre]pencher plus à droite que jamais, ce qui inversera la tendance.

En effet, dans un système parlementaire classique, les élections législatives ouvrent normalement la voie à la formation d’un gouvernement capable de rassembler une majorité, censée être représentée de manière égale par ses différentes composantes.

Logiquement, un citoyen peu familier des subtilités institutionnelles européennes aurait donc pu s’attendre, après les élections européennes de juin et les négociations qui ont suivi pour former une alliance majoritaire, à ce que la prochaine Commission épargne les différents partis qui soutenaient le renouvellement d’Ursula von der Leyen. poids correspondant à leur nombre de sièges au sein de cette alliance.

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Ce n’est pas le cas. Avec à peine quatre commissaires, les sociaux-démocrates seront historiquement faibles, malgré leur place dans la coalition, tandis que les libéraux de Renew Europe – grands perdants des élections européennes – disposeront d’un portefeuille supplémentaire, malgré un certain nombre d’eurodéputés. presque deux fois moins important. Le Parti populaire européen a largement remporté la victoire avec plus d’une douzaine de postes de commissaire, dont celui de la présidence. Que dire finalement des écologistes, qui ont soutenu la nomination de M.moi von der Leyen, sans obtenir dès son arrivée la moindre influence au sein de la Commission ?

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