“C’est l’effondrement de l’activité qui a provoqué cette situation, et je veux dire à tous ces salariés que nous ne laisserons personne de côté”, a déclaré mardi le PDG du groupe, Florent Menegaux, dans un entretien. à l’AFP.
Publié le 11/05/2024 09:44
Mis à jour le 11/05/2024 10h00
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Michelin a annoncé mardi 5 novembre la fermeture avant 2026 de ses usines de Cholet (Maine-et-Loire) et de Vannes (Morbihan). Au total, 1 254 salariés travaillent sur ces deux sites. “C’est l’effondrement de l’activité qui a provoqué cette situation, et je veux dire à tous ces salariés que nous ne laisserons personne de côté.”a déclaré le PDG du fabricant de pneumatiques, Florent Menegaux, dans un entretien à l’AFP.
La fermeture est devenue “inévitable” en raison de la concurrence asiatique sur les pneumatiques pour camionnettes et poids lourds, les secteurs des deux usines, mais aussi du « détérioration de la compétitivité de l’Europe »» a écrit la direction du groupe français dans un communiqué.
Dans un contexte de crise pour les équipementiers automobiles, le groupe s’engage à « accompagner chacun des collaborateurs concernés avec des solutions sur mesure »avec des offres d’emploi dans d’autres entreprises ou dans le groupe, ou en proposant une retraite anticipée.
La grande usine de Cholet (Maine-et-Loire) emploie 955 salariés qui fabriquent principalement des petits pneus pour camions légers (17 pouces et moins). Ce segment de marché « a connu une baisse significative » en Europe ces dernières années, “avec une réduction drastique des volumes de production (…) sans perspective de reprise”justifie Michelin.
Le site de Vannes (Morbihan) compte 299 salariés qui produisent principalement des câbles métalliques pour pneumatiques ensuite fabriqués en Espagne et en Italie notamment. L’usine bretonne connaît une baisse continue de ses volumes de production “en raison notamment de l’évolution du niveau de demande des usines poids lourds du groupe en Europe (…) sans perspective de reprise”souligne Michelin.