ProRail souhaite plus de liberté de mouvement lors des appels d’offres pour la maintenance. En outre, le gestionnaire ferroviaire souhaite être impliqué plus tôt dans les projets politiques qui exigent quelque chose de la part du chemin de fer, et il serait utile que les règles en matière de protection de la nature le long du chemin de fer deviennent moins strictes. ProRail l’a déclaré à l’approche d’une discussion avec la Chambre des représentants sur les appels d’offres.
Le 7 novembre, la Commission permanente des infrastructures et de la gestion de l’eau de la Chambre des représentants organisera une consultation avec divers experts et organisations sur les appels d’offres pour des projets d’infrastructure. «Ces dernières années, il est devenu de plus en plus complexe de mener à bien cette tâche», écrit ProRail en préparation de cette consultation. “Cela est dû à une forte augmentation de la quantité de travail et des ambitions, combinée à la mission de réaliser ces travaux avec un minimum de perturbations pour les voyageurs, les expéditeurs et l’environnement.”
Le marché du travail tendu, la rareté des matériaux et la complexité de la législation et des réglementations rendent également de plus en plus difficile l’entretien ou la construction d’infrastructures, écrit ProRail. “Cela nous pose des problèmes qui nécessitent parfois des mesures drastiques.” Pour résoudre ces problèmes, le gestionnaire ferroviaire envisage un certain nombre de solutions possibles, notamment limiter le nombre de projets et travailler plus souvent sur la voie pendant la journée et les jours ouvrables.
Appels d’offres complexes, conservation de la nature et grandes ambitions
En outre, selon ProRail, il serait utile que les règles européennes concernant les appels d’offres deviennent plus flexibles. Celles-ci obligent le gestionnaire ferroviaire à “continuer à se soumettre à un processus d’appel d’offres complexe, coûteux et long”, indique-t-il. Par exemple, l’étendue et la nature des travaux doivent être décrites en détail, alors que selon ProRail, il serait préférable d’avoir plus de liberté de mouvement. «Cela offre aux acteurs du marché la possibilité d’appliquer également leurs connaissances et leur capacité d’innovation lors de la mise en œuvre.»
ProRail propose également de simplifier les règles de protection de la nature le long de la voie. « ProRail encourage la nature au bord des routes, ce qui favorise l’écologie », écrit-il. «En même temps, cela n’est réalisable que si ProRail peut continuer à accomplir ses tâches principales. ProRail a besoin d’une législation proportionnée et applicable qui tienne compte de la sécurité, de l’importance écologique, du temps, des coûts et de l’importance sociale du chemin de fer. Par exemple, selon le directeur ferroviaire, un an et demi à deux ans de recherche écologique, c’est trop long.
Enfin, ProRail appelle à ce que les partis exécutifs soient impliqués plus tôt dans les ambitions politiques. “Il est important de rester réaliste : tous les projets ne peuvent pas être réalisés comme souhaité et nécessitent des années de mise en œuvre”, écrit l’organisation. « L’accélération de certains projets peut se faire au détriment d’autres activités critiques. Afin de réaliser les ambitions, il est donc important que ProRail participe dès le départ à la définition des ambitions », déclare le dirigeant.
Tout le monde autour de la table
Chacune des mesures ci-dessus a déjà été proposée par ProRail, mais avec cette position en préparation de la discussion avec le comité, le dirigeant renforce une fois de plus ces souhaits. Le comité organise ce qu’on appelle une « table ronde » car il constate que les projets n’aboutissent parfois pas ou prennent trop de temps en raison de la méthode d’appel d’offres. Le Rijkswaterstaat, mais aussi des entrepreneurs tels que Dura Vermeer et des experts et groupes professionnels ont été invités à ProRail.
Avant cette conversation, Dura Vermeer préconise une approche centrale à long terme. Selon le contractant, un « Fonds de transition néerlandais » (NDF) peut aider à aborder structurellement la tâche de remplacement et de rénovation (V&R) en regroupant les projets en portefeuilles et en utilisant des contrats en deux phases. Dura Vermeer appelle les politiques à prendre leurs responsabilités afin que les projets se déroulent plus vite et mieux.
A lire aussi :