Rappelons ce qu’est la loi Montagne. Après une modification du Code de la route et l’ajout d’un article dans la loi Montagne en 2019, le décret n°. La loi n°2020-1264 du 16 octobre 2020 et publiée le 18 novembre 2020 visait initialement à rendre la détention des équipements hivernaux de certains véhicules pendant l’hiver dans les communes concernées par la loi Montagne II dans 48 départements.
Depuis le 1er novembre 2021, les obligations d’équipement pendant la période hivernale, qui s’étend du 1er novembre au 31 mars, concernent la quasi-totalité des véhicules en circulation.
Cette obligation ne s’applique que dans les départements dits « de montagne » situés dans les massifs mentionnés à l’article 5 de la loi n° 2020-2014. 85-30 du 9 janvier 1985 relative à l’aménagement et à la protection des montagnes, à savoir : Alpes, Corse, Massif Central, Massif du Jura, Massif des Pyrénées et des Vosges.
Nouveautés le 1er novembre
« Les véhicules M1&N1 (touring, SUV et van) doivent être équipés de quatre pneus hiver ou disposer de dispositifs antidérapants (chaînes…) permettant de monter au moins deux roues motrices. A partir du 1er novembre, le législateur entend par pneus hiver, ceux marqués 3PMSF. »
« La plupart des pneus hiver et des pneus toutes saisons ou 4 saisons bénéficient de ce marquage. Le marquage 3PMSF (3 Peaks Mountain Snow Flake) illustré par une montagne à 3 sommets contenant un flocon de neige indique que les pneumatiques ont été homologués par un test normé pour garantir le bon niveau de performance en conditions hivernales, et réglementés (Règlement n°661/ 2009 de l’Union européenne). 3PMSF est donc le logo officiel désignant un pneu homologué pour offrir une sécurité optimale en hiver. » explains Master Le Dall.
Quels sont les risques si vous roulez avec des pneus inadaptés ?
« Le premier risque est de recevoir une amende de la part de la police. Jusqu’à présent, la tolérance était à l’ordre du jour. La police n’a pas émis de contraventions pour cette raison. Mais cette année, aucune déclaration ou décision ne semble aller dans ce sens. Des sanctions peuvent être attendues. Il existe également un risque d’immobilisation du véhicule. Mais ce n’est pas tout, les conséquences peuvent être bien plus graves. » explains Maître Jean-Baptiste Le Dall.
En cas d’accident
« Outre cette fin du délai de tolérance, les assureurs sont montés au créneau. Selon eux, en cas d’accident, et si l’accident est la conséquence d’une perte d’adhérence par exemple, ils pourraient refuser de prendre en charge l’indemnisation.. adds Maître Jean-Baptiste Le Dall.